samedi 30 avril 2016

Les 4 grands documentaires vu par la plupart des vegans pour avoir le déclic : Earthlings 2/2

Troisième partie : La confection des vêtements

 Le cuir
La demande en cuir vient principalement des Etats-Unis, de l'Allemagne et du Royaume-Uni. Tout le monde en porte sans vraiment savoir d'où il vient.

Les vaches indiennes
Des milliers de vaches indiennes sont tuées chaque semaine pour leur peau. Elles sont achetées à des familles pauvres de l'Inde rurale à qui on a fait croire qu'elles vivraient dans des fermes.

Le ferrage et le ligotage
On doit conduire les vaches dans un autre état pour pouvoir les tuer légalement car il est interdit de les tuer dans la majeur partie de l'Inde. Les animaux sont ferrés et attacher les uns aux autres avant d'entreprendre leur harassante marche de la mort qui peut durer jusqu'à plusieurs jours.

Le transport et l'épuisement
Ces vaches seront contraintes de marcher dans la chaleur et la poussière, sans boire ni manger avec l'angoisse de cette terrifiante expérience. Beaucoup s'écroulent en chemin, incapables de continuer à marcher. C'est la première fois de leur vie que ces animaux montent dans un camion et ils sont terrifiés. Surtout quand les hommes les chargent à toute vitesse ou brutalement. Les bruits et les secousses du camion sont aussi nouveaux et peuvent les rendre malades. Après avoir passé un jour ou deux dans le camion sans eau ni nourriture, elles sont extrêmement assoiffées et affamées, surtout qu'elles ont l'habitude de manger toute la journée.

Le cassage de la queue
Quand les bêtes sont à bout de force, on leur casse l'os de la queue pour les faire se relever. On leur pince la queue à différents endroits et plusieurs fois.

Les dresseurs
Les dresseurs doivent continuellement les faire avancer en tirant sur les cordes dans leurs naseaux, en leur tordant le cou, les cornes ou la queue. Ils conduisent ou plutôt, ils obligent le bétail à monter et à descendre des camions sans utiliser de rampes, ce qui provoque des blessures telles que des fractures du bassin, des pattes, des côtes ou encore des cornes.

Le piment de cayenne et le tabac

Ils s'en servent pour faire avancer les animaux. La pratique consiste à frotter du piment directement dans les yeux de l'animal pour le forcer à se remettre debout. Et tout ceci avant l'abattage.

Près de la moitié des animaux meurent avant d'arriver à l'abattoir. La situation est rendue encore plus traumatisante et terrifiante lorsque souvent les vaches sont tuées à la vue de leurs congénères. Au lieu d'avoir la gorge rapidement tranchée avec un couteau bien aiguisé,  elles sont charcutées et tronçonnées en morceaux avec une lame émoussée.

Le tannage
Les peaux de ces animaux sont envoyées à des tanneries qui utilisent des substances toxiques comme le chrome pour stopper la décomposition. Rappelez-vous, le cuir n'est rien d'autre que de la chair morte, de la peau morte qui va naturellement se décomposer et pourrir si elle n'est pas traiter avec des produits chimiques comme ceux-ci. Les effets de ces produits chimiques sur la santé des tanneurs, qui doivent répondre à une demande grandissante pour les articles en cuir, représente un autre problème.

La vente au détail
Au final, le cuir des vaches indiennes se retrouve dans les magasins du monde entier. La plupart des grandes chaînes commercialisent du cuir venant d'Inde et absolument pas des vaches que l'on mange.

La fourrure
Plus de 100 millions d'animaux sauvages sont massacrés chaque année pour leur fourrure. Dont 25 millions rien qu'aux Etats-Unis. Ces animaux chassés ou piégés sont emprisonnés dans des fermes à fourrure dans des conditions comme celles-ci :

La folie dans les cages
Bien évidemment, ces animaux en cage non domestiqués n'ont pas l'habitude d'être séquestrés. En plus d'être terrifiés et de se retrouver en cages, la frustration et le stress du confinement les rendent fous. Ces animaux sauvages et leurs petits,habitués à courir librement, sont empêchés de vivre dans leur état naturel. Ils ne peuvent même plus faire quelques pas ou sentir la terre sous leurs pattes, ils en sont réduits à gratter et à tourner continuellement en rond dans leur cage.

Les blessures et la mort lente
Ces animaux subissent des souffrances physiques parmi lesquelles : des fractures des os parfois ouvertes, la cécité, la déshydratation, la malnutrition, des infections aux oreilles, de l'hypothermie, une absence de soins vétérinaires et une mort lente.

Aucune loi ne régit  l'abattage des animaux dans les fermes à fourrure.

L'abattage
Les méthodes les moins coûteuses sont privilégiées. Empoisonnement au monoxyde de carbone ou à la strychnine, asphyxie, fracture du cou et électrocution anale sont parmi les méthodes les plus couramment utilisées. On sort l'animal de sa cage par le cou avec une lourde gaffe et on le fait passer devant des cadavres de renards, de ratons laveurs, de loups et autres animaux. L'électrocution anale est une méthode rudimentaire : on insert une tige dans le rectum de l'animal en lui faisant mordre un conducteur en métal. Cette abominable procédure doit souvent être répétée plusieurs fois pour aboutir à la mort de l'animal. Une fois dépouillées, les carcasses seront hachées et serviront à nourrir les animaux restés en cage.

Quatrième partie : le divertissement
Marc Twain a dit : " De toutes les créatures qui aient jamais existé, l'homme est le plus cruel. Il est le seul qui prend plaisir à faire souffrir tout en étant conscient de la souffrance qu'il inflige. "

Les rodéos
Dans les rodéos, les taureaux et les broncos ne se cabrent pas parce qu'ils sont sauvages mais parce qu'ils souffrent. Une ceinture appelée sangle ventrale ou de ruade est attachée autour du corps de l'animal au niveau de ses organes génitaux. Au moment où on le fait sortir de l'enclos, on tire sur la sangle et la douleur le force à faire des ruades. En plus des différentes blessures que subissent les animaux pendant les rodéos, comme les pattes cassées, on les excite en les frappant, en les énervant, en utilisant des aiguillons électriques  et d'autres supplices qui les font paniquer et se ruer dans l'arène en bondissant.

Le lancer du lasso
La pratique du lasso consiste à lancer une corde autour d'un animal effrayé courant à toute allure, à tirer violemment sur la corde pour l'arrêter d'un coup sec et à le jeter par terre.

Les paris
Comme tout autre commerce, les courses de chiens ou de chevaux sont des activités motivées par un dénominateur commun : le profit.

Les foires
On y utilise des animaux pour faire des courses, qui sont l'objet de paris et sont montrés en spectacle. On les entraîne pour  ces événements, les privant de nourriture et parfois même d'eau. Ces animaux déstabilisés au milieu de la foule et de l'environnement bruyant se retrouvent souvent blessés et abattus lors de ces concours ridicules et barbares dont les seuls buts sont le profit et le divertissement.

La chasse
Elle est devenue la principale menace pour la faune avec la réduction de son habitat. Les chasseurs tuent plus de 200 millions d'animaux chaque année. Les cerfs, les lapins et les écureuils sont leurs cibles préférées. Les cibles sont vivantes et meurent violemment.

La pêche
Sport meurtrier qui entraîne la souffrance d'un animal. Les chercheurs ont démontrés que les poissons  ressentent la douleur de la même façon que les mammifères du point de vue anatomique, physiologique et biologique. Ils possèdent le même système nerveux que les oiseaux et les mammifères. En résumé, les poissons sont des créatures dotées de sens et qui ressentent évidemment la douleur. Ceux qui pensent que les poissons reçoivent une mort plus douce doivent savoir que les organes sensoriels des poissons sont extrêmement développés, qu'ils possèdent un système nerveux complexe, que leurs cellules nerveuses sont similaires aux nôtres et qu'ils réagissent à certains stimulis de manière immédiate et énergiques.

Les cirques
Lorsque nous allons au cirque, nous prenons rarement le temps de réfléchir à cette question : Qu'est-ce qui peut bien inciter un animal à effectuer un acte forcé, voir dangereux comme sauter à travers des flammes, se balancer sur une patte ou sauter dans l'eau d'en haut d'un plongeon instable. Les dresseurs veulent faire croire au public que ces animaux exécutent ces prouesses en échange de récompenses mais en réalité, ces animaux agissent par peur d'être punis. En vérité, les cirques condamnent les animaux sauvages à passer leurs journées isolés dans des cages minuscules et vides, sans pouvoir faire d'exercice ou se socialiser, à être transporter d'un endroit à l'autre et à rester enchaînés pendant 95% de leur vie.

Le dressage
La domination, l’asservissement et la douleur font partie intégrantes des méthodes de dressage.
Félins et éléphants frappés 
Nous savons que les animaux ont des sentiments. Ils ressentent la peur, la solitude et la douleur, exactement comme les humains. Quel animal choisirait de passer sa vie entière en captivité s'il avait le choix ?

Les représailles
Éléphant qui enfonce des barrières, écrasent des gens et s'enfuit. On lui tire dessus et il meurt après plusieurs coups de fusil.

Les zoos
Sont-ils des institutions d'éducation et de préservation utiles ? Certes, les zoos sont intéressants mais leur seule valeur éducative repose sur l'indifférence envers la nature d'autres êtres vivants. D'ailleurs, que pouvons-nous apprendre sur des animaux sauvages si nous les observons en captivité ?
Si les zoos existent, c'est parce que l'exotisme nous intrigue. Et pour les visiteurs, les animaux ne représentent rien d'autre que des objets. Dans les deux cas, au cirque comme au zoo, des animaux sauvages et exotiques sont capturés, mis en cage, transportés et dressés pour obéir aux ordres des humains.

La corrida
Ce terme ou combat de taureau porte mal son nom car il n'y a pas de compétition réelle entre un matador agile et armé d'une épée (matador signifie tueur en espagnol) et un taureau désorienté, mutilé, tourmenté psychologiquement et affaibli physiquement. Beaucoup d'ancien toreros célèbres ont révélé que pendant plusieurs semaines avant le combat, les taureaux sont affaiblis avec des tranquillisants, des laxatifs, des coups dans les reins et des poids pendus à leur cou. Certains taureaux sont placés dans le noir complet 48 heures avant la confrontation pour qu'ils soient complètement aveuglés une fois lâchés dans l'arène. Dans la corrida classique, dès que le taureau entre dans l'arène, les toreros viennent l'épuiser et l'énerver en le faisant courir en rond et en le piégeant pour qu'il se cogne. Quand le taureau est exténué et à bout de souffle, les picadors s'approchent de lui et lui plantent des lances dans les muscles du dos et du cou, les tournant et les enfonçant pour qu'il perde le maximum de sang pour l'empêcher de relever la tête. Puis arrivent les banderilleros qui le distraient et l'encerclent en lui enfonçant d'autres lances. Le taureau s'affaiblit en perdant beaucoup de sang et on le fait encore tourner en rond jusqu'à ce qu'il ait le tournis et s'arrête de courir. A la fin, le matador, ce tueur, fait son apparition et après plusieurs tentatives pour forcer l'animal mourant à charger, il le tue avec son épée. Et ce divertissement sanglant s'appelle la corrida.

 Le plaisir que procure ces activités et ces sports, une communion avec la nature selon certains, pourrait être obtenu sans blesser ou tuer les animaux. L'exploitation commerciale de la nature présume à tort que la valeur des animaux sauvages se réduit à leur utilité et pour les intérêts humains, surtout pour leurs intérêts économiques. Mais les animaux sauvages ne constituent pas une ressource renouvelable dont la valeur se rapporterait uniquement aux intérêts humains. Cette vision ne peut être que celle d'un spéciste. Cependant, si ces pratiques existent, c'est seulement parce que nous ne prenons pas au sérieux les intérêts des autres animaux. Dans cette perspective, les humains ne sont-ils pas les spécistes les plus cruel de tous ?

Cinquième partie : la science

La vivisection
Ce terme se réfère à toute forme d'expérience sur des animaux vivants tout en étant considéré comme une science médicale. La pratique des expériences de ce type permet soi disant de découvrir des remèdes à des maladies humaines mais ceux qui pensent guérir les hommes en infligeant délibérément des souffrances aux animaux commettent deux erreurs fondamentales. La première, c'est de supposer que des résultats obtenus sur des animaux s'appliqueront à l'homme. La seconde, c'est le sophisme de la science expérimentale dans le domaine de la physiologie. Comme les animaux régissent différemment des humains, tous les nouveaux produits ou procédures testés sur les animaux doivent être ensuite de nouveau expérimentés sur des personnes dans le cadre d'essais cliniques minutieux avant d'être considérés comme sûr. Cette règle ne connait aucune exception. Les tests sur les animaux sont non seulement dangereux car ils peuvent aboutir à de fausses conclusions mais en plus, ils retardent les recherches cliniques qui sont les seules à être considérées comme valides. Il ne faut pas oublier qu'une maladie délibérément provoquée n'a aucun rapport avec une maladie qui se déclare spontanément.

Les expériences médicales
Malheureusement, aujourd'hui ces pratiques sont encore utilisées sous le couvert de la science et son une insulte à la véritable science et à l'intelligence humaine. La vivisection est donc pratiquée lors d'expériences médicales en infligeant l'ingestion de substances toxiques, des chocs électriques ou traumatiques, des opérations sans anesthésie,  des brûlures, de longues périodes de privation d'eau et de nourriture, des tortures physiques et psychologiques qui entraînent des déséquilibres mentaux, des infections et ainsi de suite. Les recherches sur les traumatismes crâniens sont effectuées en ligotant des babouins en partie ou totalement conscients et en enfermant leur tête dans des casques de métal. Ils seront propulsés à un angle de 60° avec une force de plus de 1000 grammes. Le but de cette expérience est de simuler des accidents de voiture, de football, de boxe et autres traumatismes crâniens. Et ce procédé est souvent répété plusieurs fois de suite sur le même animal.

La recherche scientifique
Il peut s'agir d'envoyer des singes dans l'espace, de tester des explosions atomiques sur des chiens sans défense ou d'exposer des primates à des radiations nucléaires. Il y a 20 ans, le nombre d'animaux torturés à mort par la vivisection était astronomique. On l'estimait à plus de 40 000 par jour dans le monde et il augmentait de 5 % chaque année. Mais aujourd'hui, ce nombre dépasse l'entendement, 19000 par minutes, 10 milliards par an.

Conclusion

Certaines personnes sans instruction prétendent que les animaux ne ressentent pas la douleur comme nous. En vérité, nous n'avons que très peu de connaissances sur ce que les animaux peuvent ressentir. Si ce n'est qu'ils sont aussi soumis à la loi universelle qui veut que tout organisme mourant de causes artificielles souffre énormément avant de s'éteindre. Mais il est absurde d'affirmer que les animaux ne souffrent pas parce que leur degré d'intelligence est inférieur au nôtre. La douleur reste la douleur qui est transmise au cerveau par les nerfs. Il y a aussi d'autres terminaisons nerveuses reliées à l'intelligence comme la vue, l'odorat, le toucher et l'ouïe. Et chez certains animaux, ces nerfs sont beaucoup plus développer que chez l'homme. Nous savons que jamais dans l'histoire, nous n'avons fait de découvertes sur la physiologie humaine en torturant des animaux, nous en avons seulement appris d'avantages sur les animaux et si ces derniers peuvent nous en apprendre sur le plan physiologique, nous ne l'obtiendrons pas avec de l'acier ou de l'électricité et encore moins en usant de violences psychiques. La torture systématique d'êtres sensibles quelque en soit le prétexte ou la forme ne mènera nulle part sauf à découvrir ce que l'on sait déjà, elle nous démontre jusqu'où l'homme est capable de s'abaisser. Si c'est ce que nous cherchons à savoir.

<< Tant qu'il y aura des abattoirs, il y aura des champs de bataille >>-Léon Tolstoï

L'ignorance est l'excuse première des spécistes. Pourtant, avec du temps et de la détermination, tout à chacun peut facilement découvrir la vérité. L'ignorance l'emporte depuis si longtemps, seulement parce que les gens ne veulent pas connaître la vérité.

" Ne dis rien, tu vas me gâcher mon repas" est la réponse typique qu'on obtient si on essaye d'expliquer à quelqu'un comment a été produite la nourriture de ce repas. Même les gens qui savent que la ferme traditionnelle a été remplacée par d'immenses usines à profit, que leurs vêtements viennent de vaches massacrées, que certains divertissement entraîne la souffrance et la mort de millions d'animaux et que des expériences douteuses sont réalisées dans des laboratoires. Ces gens continuent obstinément de croire que les conditions ne peuvent pas être si terribles car dans le cas contraire, le Gouvernement ou les sociétés de protection animale seraient intervenus. Ce n'est pas nôtre inaptitude à se renseigner sur les faits mais plutôt notre désir de les ignorer qui peut lourdement peser sur notre conscience et nous empêcher d'agir. Après tout, les victimes de tout ce qui se passe dans tout ces endroits terrifiants ne font pas partis des membres de notre propre groupe. Le constat se rapporte à la douleur et à la souffrance et non à l'intelligence ou à la force, à la classe sociale ou au droit civique. La douleur et la souffrance sont inacceptables et devraient être évitées ou réduites indépendamment de la race, du sexe ou de l'espèce de l'être qui souffre. Nous sommes tous des animaux de cette planète, nous en sommes tous les créatures et tous les animaux non humains éprouvent des sentiments comme nous. Comme nous, ils sont forts, intelligents, travailleurs, mobiles et adaptables. Eux aussi sont capables de se reproduire et de s'adapter. Comme nous, ils sont avant tout des terriens. Et comme nous, ils survivent. Comme nous, ils recherchent leur propre confort plutôt que l'inconfort. Et comme nous, ils ressentent plusieurs degrés d'émotions.
Bref, comme nous ils sont vivants, la plupart d'entre eux sont des vertébrés exactement comme nous. Si on examine à quel point les animaux sont indispensables  à la survie de l'homme, à quel point nous sommes totalement dépendants d'eux pour nous tenir compagnie, pour la nourriture, pour nous vêtir, pour le sport et le divertissement, pour les recherches médicales et scientifiques. Paradoxalement, on ne voit que l'ingratitude de l'homme pour ses pourvoyeurs. C'est une évidence de pouvoir constater que nous en sommes arriver à mordre la main de celui qui nous nourrit. En réalité, nous l'avons même piétiner et nous avons cracher dessus. Nous devons maintenant en subir les conséquences : tous les rapports de santé rendent compte de notre consommation excessive d'animaux : Cancers, maladies du cœur, ostéoporose, crises cardiaques, calculs rénaux, anémies, diabète et beaucoup d'autres. Même notre nourriture est à présent contaminée et à sa source : on utilise des antibiotiques pour engraisser les animaux qui n'arrivent pas à prendre du poids  à cause du stress et des conditions de vie dans les fermes industrielles surpeuplées, on abuse des pesticides, des insecticides ou des hormones artificielles pour augmenter la production de lait, la taille et la fréquence des portées, avec ces colorants artificiels, herbicides, larvicides, engrais de synthèse, tranquillisants, stimulants de croissance et d'appétit. Inutile de se demander d'où vient la maladie de la vache folle, la fièvre aphteuse, la pfiesteria et bien d'autres anomalies animalières qui affectent les êtres humains. La nature n'est pas responsable de ces problèmes, c'est nous qui en sommes les responsables. Un changement est inévitable et si nous ne le faisons pas nous même, la nature le fera à notre place. Il est temps de changer nos habitudes alimentaires, nos traditions, nos styles de vie, nos modes, et avant tout : nos mentalités. S'il existe une part de vérité dans l’adage "on a que ce qu'on mérite" alors qu'ont-ils fait pour mériter de telles souffrances ? Avons-nous réfléchi à cette question ? Si l'on a que ce qu'on mérite, alors qu'ont-ils fait pour mériter toutes ces souffrances ?

Ce sont des terriens, ils ont autant le droit de vivre ici que nous. Peut-être que la réponse se trouve dans cet autre adage qui est tout aussi vrai ; "On récolte ce que l'on sème"
Bien sûr, les animaux ont des sentiments et bien sûr, ils ressentent la douleur. Après tout, si la nature a doté ces merveilleuses créatures d'une profusion de sentiments, pourquoi ne les ressentiraient-ils pas ? Ou alors les animaux ont-ils des nerfs pour rester insensibles ?

La raison exige une meilleure réponse mais une chose est absolument certaine : les animaux utilisés en boucherie,  pour la confection, pour le divertissement, dans des expériences scientifiques et qui subissent toutes les oppressions imaginables finissent par mourir dans la souffrance.  Tous sans exceptions. On peut déjà déplorer que dans le monde entier,  les animaux doivent sans cesse reculer devant le progrès et le développement humain et de nombreuses espèces non nulle part où aller. Il semblerait que le destin des animaux et soit d'être maudit par l'homme soit d'être trop prisé. Nous sommes les seigneurs sur la Terre, nous détenons le pouvoir de terroriser mais aussi de compatir. Les êtres humains devraient aimer les animaux comme on aime un être innocent, comme on protège un être vulnérable. Si la souffrance des animaux nous retourne l'estomac, cela montre bien que nous n'y sommes pas indifférents  même si nous ne voulons pas l'admettre. Ceux qui rejettent l'amour pour les animaux comme n'étant que de la sensiblerie renient une part importante et belle de notre humanité. Quand on respecte un animal, on n'en est pas moins un humain. Et il nous appartient de les laisser vivre dans le bonheur aussi longtemps que possible.

 Sur la falaise, le Roi Leardemanda à Gloucester : " Comment vois-tu le monde ?" et Gloucester qui était aveugle répondit : "Je le vois parce que je le ressens"

Trois forces vitales coexistent sur cette planète : la nature, les animaux et l'humanité.  Nous sommes tous terriens, faites la connexion.


Mes réactions : Triste et dégoûtée, j'ai mis une boîte de mouchoir ( oui j'ai pleuré ) devant les images pour ne lire que les sous-titres puis pour faire le résumé, j'ai écouté la version  française et regarder de temps à autre mais j'ai encore pleuré (même si depuis ce deuxième "visionnage" je ne mange plus de viande)







vendredi 29 avril 2016

Les 4 grands documentaires vu par la plupart des vegans pour avoir le déclic : Earthlings 1/2

Earthlings ( en français ou en anglais sous-titré français )
Résumé :
Les images ne représentent pas des cas isolés mais plutôt les normes de l'industrie en ce qui concerne l'élevage des animaux pour la compagnie, l'alimentation, l'habillement, le divertissement et la recherche. Pour public averti seulement.
Les trois étapes de la vérité :

1- Le ridicule
2- La vive opposition
3- L'acceptation

Terrien,•ienne n. Habitant, habitante de la Terre

Puisque nous habitons tous sur Terre, nous sommes donc tous considérés comme terriens.
Le terme terrien ne sous-entend aucune notion de sexisme, racisme ou spécisme. Il inclut chacun de nous à sang froid ou chaud, mammifères, vertébrés ou invertébrés, oiseaux, reptiles, amphibiens, poissons et humains également. Les humains, qui ne sont donc pas l'unique espèce sur la planète, partagent ce monde avec des millions d'autres créatures vivantes qui évoluent toutes ensembles pourtant c'est le terrien humain qui a tendance à dominer la Terre, en traitant souvent les autres êtres vivants comme de simples objets. Voilà ce que signifie le mot spécisme. Par analogie avec le racisme et le sexisme, le terme spécisme est un préjugé ou une position en faveur des membres de sa propre espèce au détriment de membres d'autres espèces. Si un être souffre, il ne peut y avoir de justification morale pour refuser de prendre en considération cette souffrance quelque soit la nature de cet être, le principe d'égalité veut que sa souffrance soit prise en compte de manière identique face à la même souffrance de n'importe quelle autre créature.
Dessins de personnes noires attachées par des chaînes, images de ku klux klan, rassemblement à Nuremberg 1929, Hitler qui fait un discours

Les racistes brisent le principe d'égalité en privilégiant les intérêts des membres de leur propre race dès lors que les intérêts entre en conflit avec ceux des membres d'une autre race.

Images des suffragettes 1920
 Les sexistes violent le principe d'égalité en favorisant les intérêts de leur propre sexe.
De même, les spécistes permettent aux intérêts de leur propre espèce de prévaloir sur les intérêts les plus légitimes de membres d'autres espèces.
Images de cochons en cage 

A chaque fois on retrouve le même scénario alors qu'entre humain, nous reconnaissons l'impératif moral du respect. Chaque humain est une personne et non une chose. Des traitements moralement irrespectueux se produisent lorsque ceux qui dominent,dans une relation de pouvoir, traitent les plus faibles comme s'ils étaient de simples objets. Le violeur agit ainsi envers sa victime, le pédophile envers l'enfant abusé, le maître envers l'esclave. Dans chacun de ces cas, les humains qui ont du pouvoir exploitent ceux qui n'en ont pas. Ce schéma pourrait- il s'appliquer à la façon dont les humains traitent les animaux ou les autres terriens ? Un homme lance une brique sur la tête d'un porc allongé au sol.

Il y a évidemment des différences car les humains et les animaux ne sont pas identiques en tout point. Mais la question de la similitude revête une autre visage. Bien sûr les animaux n'éprouvent pas les mêmes désirs que nous éprouvons en tant qu'humain. Bien sûr, ils n'appréhendent pas tous ce que nous appréhendons. Pourtant les humains et les animaux partagent certains besoins en commun et comprennent certaines des mêmes choses. La nécessité de manger, de boire, de s'abriter et de rechercher de la compagnie, d'avoir une liberté de mouvement et d'éviter la douleur. Pour ce qui est de la compréhension, comme les humains, beaucoup d'animaux comprennent le monde dans lequel ils vivent et évoluent, dans le cas contraire, ils ne pourraient pas survivre. Donc malgré de nombreuses différences, il existe des similitudes. Comme nous ces animaux incarnent le mystère et le miracle de la conscience. Comme nous, ils ne sont pas seulement dans le monde, ils sont conscients du monde.
Comme nous, ils sont les centres psychologiques d'une vie qui leur appartient à part entière. En regard de ces principes fondamenteux, les humains s'apparentent aux cochons, aux vaches, aux poules et aux dindes. Qu'attendent ces animaux de nous ? Comment devons-nous moralement les traiter ? Pour répondre à ces questions, il faut reconnaître notre parité psychologique avec eux.
Le film qui va suivre démontre en 5 points comment les animaux en sont arrivés à servir l'humanité. si jamais nous l'oublions.
Image d'un mouton avec écrit : " Je vous nourrirai et  vous vêtirai"

Le lauréat du prix Nobel de littérature Isaac Bachevis Singer ( 1904-1991) a écrit dans son best-seller "ennemis une histoire d'amour "
"Chaque fois qu'Herman assistait à l'abattage des animaux et des poissons, il lui vint toujours la même pensée : dans leur comportement envers les autres créatures, tous les hommes sont des nazis. L'arrogance avec laquelle l'homme traite les autres espèces comme bon lui semble, exemplifie les théories racistes les plus extrêmes. Le principe selon lequel la loi du plus fort est toujours la meilleure. "
Cette comparaison avec l'holocauste est à la fois intentionnelle et évidente. Un groupe d'être vivants subit l'oppression infligée par un autre. Bien que certains argumenteront qu'il n'y a pas de comparaison possible entre la souffrance des animaux et celle endurée par les juifs et les esclaves. Il y a en réalité un parallèle ; Et pour les prisonniers et les victimes de ce massacre de masse, leur holocauste est loin d'être terminé.

Dans son livre "Une maison au bout du monde", l'auteur Henry Beston a écrit :" Il nous faut une autre conception des animaux, plus juste et peut-être plus mystique " Éloigné de la nature universelle et évoluant dans la complexité, l'homme civilisé observe les créatures à travers le prisme de son cerveau, il y voit une plume agrandie et toute l'image est déformée. Nous traitons avec condescendance leur état inachevé, leur tragique destin d'avoir hérité d'une forme de vie inférieure à la nôtre. C'est là que nous commettons une erreur, une grave erreur. Car l'animal ne devrait pas être jugé par rapport à l'homme. Dans un monde plus ancien et plus accompli que le nôtre, ils se déplacent dans leur forme complète et achevée, dotés de prolongement de sens que nous avons perdu ou bien jamais atteint. Ils entendent des voix que nous n'entendront jamais. Ils ne sont ni nos frères, ni nos subalternes. Ils représentent d'autres nations, prises avec nous dans le filet de la vie et du temps, compagnons prisonniers de la splendeur et des tourments de la Terre.

Première partie : les animaux de compagnie

Pour la plus grande partie d'entre nous, notre relation avec les animaux commence par la possession d'un ou plusieurs animaux de compagnie . Mais d'où viennent nos animaux familiers ?
Bien sûr c'est comme compagnon que les animaux servent l'homme d'une façon évidente, la plupart des animaux de compagnie proviennent d'un éleveur

Les éleveurs
Pourtant les éleveurs ne sont pas tous des professionnels, en réalité, dans cette profession, n'importe qui peut devenir éleveur.

Les animaleries et usines à chiots
Les usines à chiots fournissent la majorité des animaleries, qui ne savent pas toujours que leurs animaux proviennent de tels endroits. Les usines à chiots sont des entreprises commerciales à petit budget qui élèvent des chiens pour les vendre à des animaleries et à d'autres acheteurs. Leurs installations se trouvent souvent dans des arrières cours où les animaux y sont élevés en surnombre dans des conditions d'hygiène répugnantes, privés de soins vétérinaires et de socialisation. Ces chiots en grandissant développent souvent des problèmes physiques et psychologiques.

Les animaux errants
Les chiens errants, pour ceux qui ont de la chance, seront recueillis et amenés à un refuge ou une fourrière où ils pourront espérer trouver un nouveau foyer. On estime que 25 millions d'animaux sont abandonnés chaque année et 27% d'entre eux sont des chiens de pure race. Parmi ces 25 millions d'animaux sans abris, environ 9 millions meurent dans les rues de maladie, de faim, de froid, de blessures ou à cause d'autres dangers liés à la vie de rue. Beaucoup d'autres sont errants dont certains certainement jetés à la rue par leur propre maître. Les 16 millions restants meurent dans les refuges ou les fourrières qui n'ont plus de place pour les garder et sont obligés de les euthanasier. Forcés de constater que malheureusement, près de 50 % des animaux sont amenés dans les refuges par leurs propriétaires. De nombreuses personnes déclarent ne pas vouloir visiter les refuges car ils trouvent que se sont des endroits trop déprimants. Mais la raison pour laquelle des animaux se retrouvent dans ces endroits tristes et surpeuplés, parce que les gens refusent de faire stériliser leurs animaux de compagnie. Certains propriétaires d'animaux, surtout des hommes, se persuadent pour on ne sait quelle raison que faire castrer un animal revient à émasculer son maître ou peut-être veulent-ils que leurs enfants puissent un jour assister au miracle de la vie pour ainsi dire. Dans les deux cas, ce genre de personnes contribuent sans le savoir à  l'euthanasie de plus de 60 000 animaux par jour.

L'euthanasie
Définie comme l'acte de tuer sans douleur pour abréger des souffrances consiste habituellement pour les chiens en une injection dans une patte et parfois dans l'estomac pour les chats. C'est une technique rapide et sans douleur pour les animaux et de loin la plus empathique. Mais ce n'est pas toujours la plus économique. En raison de l'augmentation du nombre d'euthanasie dans les refuges et la demande croissante de médicaments tels que l'acide barbiturique, certains refuges pour des raisons financières sont contraints d'utiliser des chambres à gaz.

Les chambres à gaz
Dans une chambre à gaz, les animaux sont entassés les uns sur les autres et peuvent agoniser pendant 20 minutes avant de mourir. C'est de loin la méthode la moins compatissante, la plus traumatisante et la plus douloureuse mais c'est aussi la plus économique. Peut-être qu'une des questions cruciales que nous devrions nous poser concernant nos animaux de compagnie est : Peut-on faire d'eux nos compagnons tout en comblant leurs besoins ? Est-ce que nous agissons dans leur intérêt ? Ou est-ce que nous les exploitons ?
La réponse à ces questions dépendra probablement de l'attitude des maîtres et de leur capacité à offrir un environnement adapté à ces animaux.

Empoisonnement de chiens au cyanure, surpopulation d'animaux errants en Turquie et homme qui tire avec un fusil sur un chien, chien écrasé dans un camion poubelle
La plupart des humains sont spécistes. Ce film montre que les êtres humains ordinaires et pas seulement quelques humains cruels et sans cœur mais la grande majorité des gens participe activement, donnent leur accord et permettent que leurs impôts financent des pratiques qui impliquent le sacrifice des intérêts les plus fondamentaux de membres d'autres espèces pour satisfaire les intérêts les plus futiles de notre propre espèce. L'espoir pour les animaux de demain réside dans une culture humaine qui nous apprenne à ressentir au-delà de nous-même, nous devons apprendre l'empathie, nous devons apprendre à nous mettre à la place d'un être animal et réaliser que sa vie a de l'importance car il est lui même un être vivant .

Deuxième partie : La nourriture

Ce qui se passe dans les abattoirs  est une variation sur le thème de l'exploitation des faibles par les plus forts. Plus de 10 000 fois par minute, ce qui représente 6 milliards de fois par an rien qu'aux Etats-Unis, ont prend la vie des animaux pour la boucherie. Poussés dans le pouvoir absolu, les êtres humains décident de quand ces animaux vont mourir, où ils vont mourir et de quelle façon. Les intérêts de ces animaux n'entrent pas en ligne de compte dans le sort qui leur est réservé. Tuer un animal est en soi un acte perturbant. On dit souvent que si nous devions nous-même tuer pour manger, nous serions tous végétariens. Evidemment, peu de gens visitent les abattoirs et les documentaires diffusant leurs pratiques sont très rarement diffusés à la télévision. Les gens s'imaginent que la viande qu'ils achètent provient d'un animal qui est mort sans souffrance mais ils ne veulent pas vraiment savoir. Et pourtant, tout ceux qui par leurs achats commandent le sacrifice d'un animal ne devraient pas ignorer les processus de production de la viande vendue dans le commerce. Cochons tués devant les autres d'un coup de pistolet électrique dans la tête et homme qui dit : "je t'ai eu", Chèvres égorgées la tête en bas et les pattes attachées
Alors ? D'où vient nôtre nourriture ?
Pour ceux qui consomment de la viande, voici ce que les animaux de boucherie doivent subir :

Les bovins

Le marquage
Pour les bovins, tous sont marqués, sur le visage par exemple,

L'écornage
Puis ils sont écornés sans anesthésie avec de grandes pinces

Le transport
Lors du transport, les animaux sont entassés les uns sur les autres dans des camions. Sur le trajet de l'abattoir, certains ne survivront pas à la chaleur, au froid, à l'épuisement, aux chocs traumatiques et aux conditions insalubres.

La traite
Les vaches laitières sont gardées enchaînées à leur stèle toute la journée, privées d'exercice. On leur injecte des pesticides et des antibiotiques pour augmenter leur production de lait. Les vaches laitières comme celle sur la vidéo, finissent par mourir d'épuisement. L'espérance de vie d'une vache est normalement de 20 ans mais les vaches laitières survivent au maximum 4 ans. Leur viande est ensuite commercialisée dans les fast-foods .

La viande
Dans l'abattoir en exemple, le bétail est décorné puis conduit dans un bouvril

Les projectiles captifs
Le pistolet d'abattage conçus pour assommer les animaux sans qu'ils souffrent envoie un projectile en acier propulser par air comprimé ou une balle à blanc directement dans la cervelle de l'animal.

La saignée
Bien que différentes méthodes d'abattage soient pratiquées, dans cet abattoir du Massachusetts, l'animal est suspendu pour qu'on lui tranche la gorge. Le sang est conservé car il sera également utilisé. Cet animal a reçu un projectile en pleine tête censé l'avoir rendu inconscient mais il est toujours conscient. Ce n'est pas une espèce isolé. Parfois, même après avoir été vidés de leur sang, ils sont toujours en vie lorqu'ils arrivent vers le convoyeur pour être coupé en morceaux.

Les boîtes d'étourdissement
Ils se débattent dans la boîte, prennent un projectile dans la tête, ils s'effondrent puis une plaque tournante les poussent vers la suite.

L'abattage casher
Exemple du plus grand abattoir de viande casher des Etats-Unis. Casher signifie conforme en hébreu, il désigne la méthode la plus pure possible. Les lois de l'abattage casher exigent que l'animal souffre le moins possible. L'utilisation d'aiguillons électriques sur un animal immobilisé est interdite ( je vous laisse deviner comment l'animal vient de mourir) Shekaita- abattage rituel. Retourné un animal terrorisé pour en faciliter l'abattage est également interdit ( Encore une devinette pour vous...). La position à l'envers force l'animal à inspirer ou expirer du sang après l'incision. Arracher la trachée et l’œsophage  au travers de la gorge constitue également un autre grand délit d'infraction car on ne peut toucher un animal casher qu'après l'avoir vidé de son sang.( Il semble y avoir beaucoup de personnes dissidentes dans cet abattoir). Si ce rite consiste à jeter un animal vivant qui se débat encore sur une glissière en métal et un sol inondé de sang, trachée, gosier ballant, alors ce sacrifice sacré n'est ni propre ni compatissant. Enchaîné et hissé un animal ne sont pas des actes autorisés et ne correspondent en rien à la façon casher de traiter les animaux ( je vous parle du mec qui lui jette du sang au museau avec sa chaussure ou pas ?). Dans de telles pratiques, la mort n'est ni rapide ni empathique comme le revendique la méthode casher.

Le veau
Les veaux sont arrachés à leur mère 2 jours après leur naissance, ils sont attachés par le cou et immobilisé pour empêcher leurs muscles de se développer. Ils reçoivent une nourriture liquide carencée en fer et son privés de litière, d'eau et de lumière. Ils sont abattus après avoir passer 4 mois à subir cette misérable existence.

Le porc
Dans les fermes industrielles, les truies sont des machines à reproduire, elles sont continuellement maintenues enceintes par insémination artificielle. Les grandes usines de porcs fabriquent selon leur propre terme entre 50 000 et 100 000 porcs par an chacune.

Conditions des entreprises porcines
Porcelets plein de mouches, truies dans des cages où ils rentrent à peine qui s'appelent enclos de gestation, hernies et fractures, cannibalisme, fosse à déchets où on retrouve des porcelets qui meurent dans les fientes.

Ablation de la queue
En raison du manque d'espace et des conditions de vie stressantes, on procède à l'ablation de la queue pour que les porcs ne se l'arrachent pas mutuellement avec leurs dents. Cette acte est pratiqué sans anesthésie.

Le taillage des oreilles
Acte également effectué sans anesthésie

Rognage des dents
Sans anesthésie

La castration
Sans analgésique ni anesthésie et permettra soit disant d'obtenir une viande plus grasse.

Bâton électrique
Les aiguillons électriques servent à faciliter le maniement des bêtes

L'électrocution
Autre méthode d'abattage. On met un collier autour du cou du cochon et il tombe.

L'égorgement
Méthode la moins chère

L'ébouillantage et l'épilation
Une fois égorgés, les porcs sont enchaînés, suspendus à un crochet et plongés dans des cuves d'eau bouillante pour leur enlever les poils. Beaucoup d'entre eux se débattent encore lors de l'échaudage quand ils sont immergés la tête la première dans les cuves pour y être noyés.

La volaille
Les américains consomment actuellement autant de poulets en une seule journée qu'ils n'en mangeaient en une année en 1930. A l'heure actuelle, les plus grands éleveurs de poulets abattent 8,5 millions d'oiseaux chaque semaine.

Le débecquage
Il empêche les coup de becs et le cannibalisme chez les poulets traumatisés d'être entassés dans des hangars surpeuplés où il leur est impossible d'établir un ordre social. De nos jours, cette mutilation des poussins s'effectue de façon très rapide, à une cadence de 15 oiseaux par minute. A ce rythme, la température et le tranchant de la lame varient, ce qui occasionne des coupes imprécises provoquant de graves blessures aux poussins.

Les conditions de vie
Entre 60 000 et 90 000 poulets peuvent être entassés dans un seul bâtiment. La souffrance endurée par ces animaux est permanente, c'est une forme d'existence. Malgré que leur bec soit amputé, ils cherchent à se donner des coups les uns les autres.
Les poules vivent dans des hangars de ponte où elles sont enfermées en surnombre dans ce  que l'on appelle des cages de batterie. Empilées les unes sur les autres. Grand nombre d'entre elles perdent leurs plumes et se blessent à cause du frottement aux barreaux métalliques de leurs cages. Entassées au maximum, elles ne peuvent ni déplier leurs ailes ni assouvir leurs besoins les plus élémentaires.

Le transport
Pendant le transport, tous les animaux souffrent et beaucoup meurent. Ils étouffent lorsque les cages bondées, chargées sans aucune précaution sont empilées les unes sur les autres.

L'abattage
Enclos de pendaison où des ouvriers écrasent les poulets pour les tuer
Les poulets et dindes sont tués de différentes façons. Certains sont matraqués à mort quand d'autres ont la tête tranchée. Mais la plupart finissent sur les chaînes d'abattage des fermes industrielles. Suspendus la tête à l'envers sur un rail, ils ont la gorge tranchée et ils saignent jusqu'à en mourir. D'autres sont maintenus la tête à l'envers dans des tubes pour les immobiliser pendant qu'ils saignent en mourant lentement.

Si les abattoirs avaient des vitres, ne serions-nous pas tous végétariens ?
Mais les abattoirs n'ont pas de vitres. Les conditions d'abattage ne sont pas visibles ce qui permet de nier le processus, de s'assurer que nous verrons rien même si nous voulons le voir. Mais qui voudrait voir ça ?
Cochon frappé avec une barre.

Il y a plus de 100 ans, Hemerson avait fait l'observation suivante : " Vous avez dîné et bien que l'abattoir ait été soigneusement caché dans un lieu suffisamment éloigné, vous êtes complices "

Les poissons
Pour ceux qui pensent qu'il est plus sain de manger du poisson que des animaux terrestres, réfléchissez aux quantités de déchets irrécupérables et aux sédiments contaminés déversés dans l'océan. Les industries nucléaires, chimiques et pétrolières en font très peu pour la protection des milieux marins.  Depuis toujours, les fonds marins ont été une solution commode pour se débarrasser des déchets indésirables.

La pêche commerciale
La pêche industrielle a atteint des proportions titanesques. Les pêcheurs utilisent d'immenses chalutier-usines de la taille d'un stade et des appareils électroniques à la pointe de la technologie pour pister et attraper le poisson. Des filets gigantesques s'étendent sur la surface de l'océan, balayant tout sur leur passage. Ces chalutiers avec notre appétit grandissant pour le poisson vident les océans de leurs ressources à une vitesse alarmante. déjà 13 des 17 plus grandes pêcheries du monde sont épuisées ou sur le déclin. Les 4 autres sont à pleine capacité ou surexploitées.

Les maladies
L’épidémie de pfiesteria, un micro-organisme 10 fois plus toxique que le cyanure s'est développé dans des millions de litres d'excréments et d'urine de porcs. Qui ont ensuite été déversés dans les rivières, les lacs et les océans, transformant leurs écosystèmes en lisier débordant, ce qui révèle une situation extrêmement préoccupante. Menaçant la vie humaine et marine,  la pfiesteria a tué plus d'1 milliard de poissons. C'est le plus grand nombre jamais enregistré dans le sud-est. Des traces de pfiesteria ont été découvertes depuis Long Island jusqu'aux côtes de la Floride, à plus de 1 500 km de distance. En réalité, cette contamination par les eaux représente l'une des pires épidémies provoquée par un micro-organisme virulent de toute l'histoire des Etats-Unis. Il correspond à un danger biologique de niveau 3. Le virus Ebola est de niveau 4 et le SIDA de niveau 2 selon le center of disease control. La mutation de ce microbe est la conséquence directe de notre consommation massive d'animaux, surtout de porcs. Lorsque les porcheries engraissent des millions de porcs, le gras rentre d'un côté et les excréments ressortent de l'autre. Ces excréments se retrouvent dans les océans et dans nos systèmes d'approvisionnement en eau , contaminant les poissons qui y vivent et aussi ceux qui s'en nourrissent.

La pêche à la baleine
Bien que la commission internationale ait interdit la pêche commerciale à la baleine en 1985, plusieurs pays continuent de tuer les baleines pour leur soi disant viande exotique. Ils utilisent des harpons, des armes à feu, des crochets et même des explosifs. Ou bien ils les attirent vers des baies où la pêche est autorisée, où elles viendront s'échouer et seront tuées avec des couteaux dans les bas fonds.

Les dauphins
Chaque hiver, entre octobre et mars, des millions de dauphins sont encerclés et brutalement massacrés dans des petites villes japonaises. Les sonars interfèrent avec les ondes émises par les dauphins. Désorientés et pris au piège dans des filets, les dauphins paniquent. Les pêcheurs entaillent souvent quelques dauphins avec une lance ou un couteau car les dauphins n'abandonnent jamais un membre de leur famille qui est blessé. Les mères et les bébés crient de détresse quand ils sont séparés puis ils sont hissés et emportés avant d'être sauvagement tailladés à mort. Les dauphins sont des êtres inoffensifs  et innocents, ils ne méritent pas cela. Dauphin tiré par un camion puis égorgé vivant
Ils gisent à terre mutilés et démunis et se débattent en vain sur un sol en ciment pendant qu'on les découpe à la machette et qu'on les laisse lentement agoniser.  Pris de convulsions, ils se tordent de douleur dans l'agonie devant des écoliers qui passent dans l'indifférence. Ces images de massacre et ces eaux ensanglantées montrent bien que le gouvernement japonais n'a aucun respect pour la préservation des océans de notre planète. Leur méthode de pêche inhumaine viole souvent les lois, conventions et traités internationaux crées pour empêcher la surexploitation des océans et des créatures qui les habitent.  La viande de dauphins sera vendue dans les marchés et les restaurants souvent faussement étiquetée comme étant de la baleine.

Comme si la cruauté envers les animaux de boucherie ne suffisait pas, nous avons aussi trouvé des moyens pour les utiliser pour fabriquer nos vêtements. Vestes, chaussures, ceintures, gants, pantalons, porte-feuilles, sac à main etc. On peut donc maintenant se demander d'où viennent nos vêtements.

Le démaquillage à l'huile

Lavez-vous les mains puis armez-vous d'huile (ici huile de coco mais vous pouvez prendre de l'huile végétale que vous avez sous la main) ensuite, mettez dans le creux de votre main une petite quantité de votre huile ou sur le bout de vos doigts. Il n'y a plus qu'à frotter légèrement en dessous, au dessus de vos cils et bienvenue au club des pandas !



Prenez ensuite un coton démaquillant jetable ou lavable ( ce que vous avez). J'ai la chance d'avoir des cotons fait par ma mamie avec une ancienne serviette de bain. Il suffit de les passer à la machine à laver ou de les laver à la main après utilisation.


Passez le sur vos yeux, votre bouche,... Ce qui a été huilé donc où vous étiez maquillée 


Et vous voici avec un coton sale et une frimousse toute propre !


jeudi 21 avril 2016

Bilan : 2 mois de végétarisme

Après avoir vu "Un monde sans viande" et "Cowspiracy", je me suis dit qu'il fallait faire quelque chose. J'ai regardé "Earthlings", "101 raisons de devenir vegan" et " Le discours le plus important de votre vie" pour avoir tous les éléments en main. Mais je n'ai pas voulu faire un changement brutal (enfin... maman ne voulait pas et je pense qu'elle a raison, il faut y aller doucement pour ne pas craquer). Donc j'ai arrêté la viande en continuant à me renseigner sur le sujet et j'ai fait une erreur au bout de 2 jours : j'ai mangé des moules. Je ne savais pas qu'on ne mangeait pas de moules en étant végétarien en plus des poissons et de la viande.  Ni qu'il y avait de la présure animale dans certains fromages ( Vilains apéricubes !)
Donc pour les végétariens en devenir ou ceux que ça tente, quand on est végétarien, on ne mange pas de chair animale ( viande, poisson, crustacés) ni de sous-produits ayant entraîné la mort d'animaux comme la gélatine ou la présure de certains fromages ( Boursin chèvre de chez BEL, mini babybel à l'emmental, apéricube,...La liste est longue alors je vous laisse jeter un coup d’œil )

La difficulté ne vient pas d'où l'on croit

Ce n'est pas de ne plus manger de viande qui est difficile, c'est d'être une fille difficile avec la nourriture. J'ai été éduquée à finir mon assiette et à manger de tout. Je peux dire que j'étais quelqu'un de facile et en plus de ça, je suis gourmande. Mais trier dans mon assiette a été dur. Mes parents ont été très gentils car au début ils disaient qu'ils ne feraient pas d'efforts, qu'ils ne feraient pas de repas sans viande pour me faire plaisir et que je devais assumer mon choix. Mais finalement, ils ont été bien cools, ils ont cuisiné le soir sans viande ou avec la viande à côté, ils m'ont acheté de la viande végétale pour tester et sont d'accord pour tester mes recettes.
C'est un peu moins facile quand on est chez les autres, on est invité et dans mon cas, je ne veux pas faire la difficile donc je trie dans mon assiette et je passe ce que je ne mange pas à qui le veux.
Le restaurant, c'est pizza aux quatre fromages ou lasagnes pesto, épinards et fromage de chèvre (oui, je n'ai fait que des pizzerias depuis que je suis végétarienne) et sinon, je suis allée dans un restaurant vegan et là, c'est le top, tu peux manger de tout sans réfléchir !
Et vous savez le meilleur ? On peut manger le dessert que l'on veut où que l'on soit !! (sauf si vous avez des desserts avec de la viande mais pour ma part, je n'en ai jamais vu)
Par contre, faites attention au niveau des sucreries comme les chamalow car il y a parfois de la gélatine de porc.

Une transition pour devenir vegan ?
J'aimerais beaucoup ! Je ne bois plus de lait le matin ( Team lait d'amande ! Et noisette mais là, c'est le grand luxe) et j'essaie de trouver des alternatives aux recettes avec des œufs, de la crème, du lait, du miel, des yaourts,.. J'essaie de trouver un soin pour mes cheveux qui soit aussi bon pour eux que le miel. Je ne porte pas de fourrure et ça fait longtemps que je ne suis pas aller ni au cirque ni au zoo. Je n'ai pas acheté de chaussures en cuir récemment et j'utiliserais celle que j'ai jusqu'à ce qu'elles ne soient plus portables ( dans le sens fichues, pas qu'elles ne soient plus à la mode).
Je teste des recettes vegans car j'ai eu " Vegan" de Marie Laforêt ( Merci les coupines !!) et que je me dis que petit à petit, je remplacerai mes recettes "traditionnelles" par des recettes vegans.
Je me renseigne pour devenir vegan intelligemment et éviter les carences possibles.