Troisième partie : La confection des vêtements
Le cuir
La demande en cuir vient principalement des Etats-Unis, de l'Allemagne et du Royaume-Uni. Tout le monde en porte sans vraiment savoir d'où il vient.
Les vaches indiennes
Des milliers de vaches indiennes sont tuées chaque semaine pour leur peau. Elles sont achetées à des familles pauvres de l'Inde rurale à qui on a fait croire qu'elles vivraient dans des fermes.
Le ferrage et le ligotage
On doit conduire les vaches dans un autre état pour pouvoir les tuer légalement car il est interdit de les tuer dans la majeur partie de l'Inde. Les animaux sont ferrés et attacher les uns aux autres avant d'entreprendre leur harassante marche de la mort qui peut durer jusqu'à plusieurs jours.
Le transport et l'épuisement
Ces vaches seront contraintes de marcher dans la chaleur et la poussière, sans boire ni manger avec l'angoisse de cette terrifiante expérience. Beaucoup s'écroulent en chemin, incapables de continuer à marcher. C'est la première fois de leur vie que ces animaux montent dans un camion et ils sont terrifiés. Surtout quand les hommes les chargent à toute vitesse ou brutalement. Les bruits et les secousses du camion sont aussi nouveaux et peuvent les rendre malades. Après avoir passé un jour ou deux dans le camion sans eau ni nourriture, elles sont extrêmement assoiffées et affamées, surtout qu'elles ont l'habitude de manger toute la journée.
Le cassage de la queue
Quand les bêtes sont à bout de force, on leur casse l'os de la queue pour les faire se relever. On leur pince la queue à différents endroits et plusieurs fois.
Les dresseurs
Les dresseurs doivent continuellement les faire avancer en tirant sur les cordes dans leurs naseaux, en leur tordant le cou, les cornes ou la queue. Ils conduisent ou plutôt, ils obligent le bétail à monter et à descendre des camions sans utiliser de rampes, ce qui provoque des blessures telles que des fractures du bassin, des pattes, des côtes ou encore des cornes.
Le piment de cayenne et le tabac
Ils s'en servent pour faire avancer les animaux. La pratique consiste à frotter du piment directement dans les yeux de l'animal pour le forcer à se remettre debout. Et tout ceci avant l'abattage.
Près de la moitié des animaux meurent avant d'arriver à l'abattoir. La situation est rendue encore plus traumatisante et terrifiante lorsque souvent les vaches sont tuées à la vue de leurs congénères. Au lieu d'avoir la gorge rapidement tranchée avec un couteau bien aiguisé, elles sont charcutées et tronçonnées en morceaux avec une lame émoussée.
Le tannage
Les peaux de ces animaux sont envoyées à des tanneries qui utilisent des substances toxiques comme le chrome pour stopper la décomposition. Rappelez-vous, le cuir n'est rien d'autre que de la chair morte, de la peau morte qui va naturellement se décomposer et pourrir si elle n'est pas traiter avec des produits chimiques comme ceux-ci. Les effets de ces produits chimiques sur la santé des tanneurs, qui doivent répondre à une demande grandissante pour les articles en cuir, représente un autre problème.
La vente au détail
Au final, le cuir des vaches indiennes se retrouve dans les magasins du monde entier. La plupart des grandes chaînes commercialisent du cuir venant d'Inde et absolument pas des vaches que l'on mange.
La fourrure
Plus de 100 millions d'animaux sauvages sont massacrés chaque année pour leur fourrure. Dont 25 millions rien qu'aux Etats-Unis. Ces animaux chassés ou piégés sont emprisonnés dans des fermes à fourrure dans des conditions comme celles-ci :
La folie dans les cages
Bien évidemment, ces animaux en cage non domestiqués n'ont pas l'habitude d'être séquestrés. En plus d'être terrifiés et de se retrouver en cages, la frustration et le stress du confinement les rendent fous. Ces animaux sauvages et leurs petits,habitués à courir librement, sont empêchés de vivre dans leur état naturel. Ils ne peuvent même plus faire quelques pas ou sentir la terre sous leurs pattes, ils en sont réduits à gratter et à tourner continuellement en rond dans leur cage.
Les blessures et la mort lente
Ces animaux subissent des souffrances physiques parmi lesquelles : des fractures des os parfois ouvertes, la cécité, la déshydratation, la malnutrition, des infections aux oreilles, de l'hypothermie, une absence de soins vétérinaires et une mort lente.
Aucune loi ne régit l'abattage des animaux dans les fermes à fourrure.
L'abattage
Les méthodes les moins coûteuses sont privilégiées. Empoisonnement au monoxyde de carbone ou à la strychnine, asphyxie, fracture du cou et électrocution anale sont parmi les méthodes les plus couramment utilisées. On sort l'animal de sa cage par le cou avec une lourde gaffe et on le fait passer devant des cadavres de renards, de ratons laveurs, de loups et autres animaux. L'électrocution anale est une méthode rudimentaire : on insert une tige dans le rectum de l'animal en lui faisant mordre un conducteur en métal. Cette abominable procédure doit souvent être répétée plusieurs fois pour aboutir à la mort de l'animal. Une fois dépouillées, les carcasses seront hachées et serviront à nourrir les animaux restés en cage.
Quatrième partie : le divertissement
Marc Twain a dit : " De toutes les créatures qui aient jamais existé, l'homme est le plus cruel. Il est le seul qui prend plaisir à faire souffrir tout en étant conscient de la souffrance qu'il inflige. "
Les rodéos
Dans les rodéos, les taureaux et les broncos ne se cabrent pas parce qu'ils sont sauvages mais parce qu'ils souffrent. Une ceinture appelée sangle ventrale ou de ruade est attachée autour du corps de l'animal au niveau de ses organes génitaux. Au moment où on le fait sortir de l'enclos, on tire sur la sangle et la douleur le force à faire des ruades. En plus des différentes blessures que subissent les animaux pendant les rodéos, comme les pattes cassées, on les excite en les frappant, en les énervant, en utilisant des aiguillons électriques et d'autres supplices qui les font paniquer et se ruer dans l'arène en bondissant.
Le lancer du lasso
La pratique du lasso consiste à lancer une corde autour d'un animal effrayé courant à toute allure, à tirer violemment sur la corde pour l'arrêter d'un coup sec et à le jeter par terre.
Les paris
Comme tout autre commerce, les courses de chiens ou de chevaux sont des activités motivées par un dénominateur commun : le profit.
Les foires
On y utilise des animaux pour faire des courses, qui sont l'objet de paris et sont montrés en spectacle. On les entraîne pour ces événements, les privant de nourriture et parfois même d'eau. Ces animaux déstabilisés au milieu de la foule et de l'environnement bruyant se retrouvent souvent blessés et abattus lors de ces concours ridicules et barbares dont les seuls buts sont le profit et le divertissement.
La chasse
Elle est devenue la principale menace pour la faune avec la réduction de son habitat. Les chasseurs tuent plus de 200 millions d'animaux chaque année. Les cerfs, les lapins et les écureuils sont leurs cibles préférées. Les cibles sont vivantes et meurent violemment.
La pêche
Sport meurtrier qui entraîne la souffrance d'un animal. Les chercheurs ont démontrés que les poissons ressentent la douleur de la même façon que les mammifères du point de vue anatomique, physiologique et biologique. Ils possèdent le même système nerveux que les oiseaux et les mammifères. En résumé, les poissons sont des créatures dotées de sens et qui ressentent évidemment la douleur. Ceux qui pensent que les poissons reçoivent une mort plus douce doivent savoir que les organes sensoriels des poissons sont extrêmement développés, qu'ils possèdent un système nerveux complexe, que leurs cellules nerveuses sont similaires aux nôtres et qu'ils réagissent à certains stimulis de manière immédiate et énergiques.
Les cirques
Lorsque nous allons au cirque, nous prenons rarement le temps de réfléchir à cette question : Qu'est-ce qui peut bien inciter un animal à effectuer un acte forcé, voir dangereux comme sauter à travers des flammes, se balancer sur une patte ou sauter dans l'eau d'en haut d'un plongeon instable. Les dresseurs veulent faire croire au public que ces animaux exécutent ces prouesses en échange de récompenses mais en réalité, ces animaux agissent par peur d'être punis. En vérité, les cirques condamnent les animaux sauvages à passer leurs journées isolés dans des cages minuscules et vides, sans pouvoir faire d'exercice ou se socialiser, à être transporter d'un endroit à l'autre et à rester enchaînés pendant 95% de leur vie.
Le dressage
La domination, l’asservissement et la douleur font partie intégrantes des méthodes de dressage.
Félins et éléphants frappés
Nous savons que les animaux ont des sentiments. Ils ressentent la peur, la solitude et la douleur, exactement comme les humains. Quel animal choisirait de passer sa vie entière en captivité s'il avait le choix ?
Les représailles
Éléphant qui enfonce des barrières, écrasent des gens et s'enfuit. On lui tire dessus et il meurt après plusieurs coups de fusil.
Les zoos
Sont-ils des institutions d'éducation et de préservation utiles ? Certes, les zoos sont intéressants mais leur seule valeur éducative repose sur l'indifférence envers la nature d'autres êtres vivants. D'ailleurs, que pouvons-nous apprendre sur des animaux sauvages si nous les observons en captivité ?
Si les zoos existent, c'est parce que l'exotisme nous intrigue. Et pour les visiteurs, les animaux ne représentent rien d'autre que des objets. Dans les deux cas, au cirque comme au zoo, des animaux sauvages et exotiques sont capturés, mis en cage, transportés et dressés pour obéir aux ordres des humains.
La corrida
Ce terme ou combat de taureau porte mal son nom car il n'y a pas de compétition réelle entre un matador agile et armé d'une épée (matador signifie tueur en espagnol) et un taureau désorienté, mutilé, tourmenté psychologiquement et affaibli physiquement. Beaucoup d'ancien toreros célèbres ont révélé que pendant plusieurs semaines avant le combat, les taureaux sont affaiblis avec des tranquillisants, des laxatifs, des coups dans les reins et des poids pendus à leur cou. Certains taureaux sont placés dans le noir complet 48 heures avant la confrontation pour qu'ils soient complètement aveuglés une fois lâchés dans l'arène. Dans la corrida classique, dès que le taureau entre dans l'arène, les toreros viennent l'épuiser et l'énerver en le faisant courir en rond et en le piégeant pour qu'il se cogne. Quand le taureau est exténué et à bout de souffle, les picadors s'approchent de lui et lui plantent des lances dans les muscles du dos et du cou, les tournant et les enfonçant pour qu'il perde le maximum de sang pour l'empêcher de relever la tête. Puis arrivent les banderilleros qui le distraient et l'encerclent en lui enfonçant d'autres lances. Le taureau s'affaiblit en perdant beaucoup de sang et on le fait encore tourner en rond jusqu'à ce qu'il ait le tournis et s'arrête de courir. A la fin, le matador, ce tueur, fait son apparition et après plusieurs tentatives pour forcer l'animal mourant à charger, il le tue avec son épée. Et ce divertissement sanglant s'appelle la corrida.
Le plaisir que procure ces activités et ces sports, une communion avec la nature selon certains, pourrait être obtenu sans blesser ou tuer les animaux. L'exploitation commerciale de la nature présume à tort que la valeur des animaux sauvages se réduit à leur utilité et pour les intérêts humains, surtout pour leurs intérêts économiques. Mais les animaux sauvages ne constituent pas une ressource renouvelable dont la valeur se rapporterait uniquement aux intérêts humains. Cette vision ne peut être que celle d'un spéciste. Cependant, si ces pratiques existent, c'est seulement parce que nous ne prenons pas au sérieux les intérêts des autres animaux. Dans cette perspective, les humains ne sont-ils pas les spécistes les plus cruel de tous ?
Cinquième partie : la science
La vivisection
Ce terme se réfère à toute forme d'expérience sur des animaux vivants tout en étant considéré comme une science médicale. La pratique des expériences de ce type permet soi disant de découvrir des remèdes à des maladies humaines mais ceux qui pensent guérir les hommes en infligeant délibérément des souffrances aux animaux commettent deux erreurs fondamentales. La première, c'est de supposer que des résultats obtenus sur des animaux s'appliqueront à l'homme. La seconde, c'est le sophisme de la science expérimentale dans le domaine de la physiologie. Comme les animaux régissent différemment des humains, tous les nouveaux produits ou procédures testés sur les animaux doivent être ensuite de nouveau expérimentés sur des personnes dans le cadre d'essais cliniques minutieux avant d'être considérés comme sûr. Cette règle ne connait aucune exception. Les tests sur les animaux sont non seulement dangereux car ils peuvent aboutir à de fausses conclusions mais en plus, ils retardent les recherches cliniques qui sont les seules à être considérées comme valides. Il ne faut pas oublier qu'une maladie délibérément provoquée n'a aucun rapport avec une maladie qui se déclare spontanément.
Les expériences médicales
Malheureusement, aujourd'hui ces pratiques sont encore utilisées sous le couvert de la science et son une insulte à la véritable science et à l'intelligence humaine. La vivisection est donc pratiquée lors d'expériences médicales en infligeant l'ingestion de substances toxiques, des chocs électriques ou traumatiques, des opérations sans anesthésie, des brûlures, de longues périodes de privation d'eau et de nourriture, des tortures physiques et psychologiques qui entraînent des déséquilibres mentaux, des infections et ainsi de suite. Les recherches sur les traumatismes crâniens sont effectuées en ligotant des babouins en partie ou totalement conscients et en enfermant leur tête dans des casques de métal. Ils seront propulsés à un angle de 60° avec une force de plus de 1000 grammes. Le but de cette expérience est de simuler des accidents de voiture, de football, de boxe et autres traumatismes crâniens. Et ce procédé est souvent répété plusieurs fois de suite sur le même animal.
La recherche scientifique
Il peut s'agir d'envoyer des singes dans l'espace, de tester des explosions atomiques sur des chiens sans défense ou d'exposer des primates à des radiations nucléaires. Il y a 20 ans, le nombre d'animaux torturés à mort par la vivisection était astronomique. On l'estimait à plus de 40 000 par jour dans le monde et il augmentait de 5 % chaque année. Mais aujourd'hui, ce nombre dépasse l'entendement, 19000 par minutes, 10 milliards par an.
Conclusion
Certaines personnes sans instruction prétendent que les animaux ne ressentent pas la douleur comme nous. En vérité, nous n'avons que très peu de connaissances sur ce que les animaux peuvent ressentir. Si ce n'est qu'ils sont aussi soumis à la loi universelle qui veut que tout organisme mourant de causes artificielles souffre énormément avant de s'éteindre. Mais il est absurde d'affirmer que les animaux ne souffrent pas parce que leur degré d'intelligence est inférieur au nôtre. La douleur reste la douleur qui est transmise au cerveau par les nerfs. Il y a aussi d'autres terminaisons nerveuses reliées à l'intelligence comme la vue, l'odorat, le toucher et l'ouïe. Et chez certains animaux, ces nerfs sont beaucoup plus développer que chez l'homme. Nous savons que jamais dans l'histoire, nous n'avons fait de découvertes sur la physiologie humaine en torturant des animaux, nous en avons seulement appris d'avantages sur les animaux et si ces derniers peuvent nous en apprendre sur le plan physiologique, nous ne l'obtiendrons pas avec de l'acier ou de l'électricité et encore moins en usant de violences psychiques. La torture systématique d'êtres sensibles quelque en soit le prétexte ou la forme ne mènera nulle part sauf à découvrir ce que l'on sait déjà, elle nous démontre jusqu'où l'homme est capable de s'abaisser. Si c'est ce que nous cherchons à savoir.
<< Tant qu'il y aura des abattoirs, il y aura des champs de bataille >>-Léon Tolstoï
L'ignorance est l'excuse première des spécistes. Pourtant, avec du temps et de la détermination, tout à chacun peut facilement découvrir la vérité. L'ignorance l'emporte depuis si longtemps, seulement parce que les gens ne veulent pas connaître la vérité.
" Ne dis rien, tu vas me gâcher mon repas" est la réponse typique qu'on obtient si on essaye d'expliquer à quelqu'un comment a été produite la nourriture de ce repas. Même les gens qui savent que la ferme traditionnelle a été remplacée par d'immenses usines à profit, que leurs vêtements viennent de vaches massacrées, que certains divertissement entraîne la souffrance et la mort de millions d'animaux et que des expériences douteuses sont réalisées dans des laboratoires. Ces gens continuent obstinément de croire que les conditions ne peuvent pas être si terribles car dans le cas contraire, le Gouvernement ou les sociétés de protection animale seraient intervenus. Ce n'est pas nôtre inaptitude à se renseigner sur les faits mais plutôt notre désir de les ignorer qui peut lourdement peser sur notre conscience et nous empêcher d'agir. Après tout, les victimes de tout ce qui se passe dans tout ces endroits terrifiants ne font pas partis des membres de notre propre groupe. Le constat se rapporte à la douleur et à la souffrance et non à l'intelligence ou à la force, à la classe sociale ou au droit civique. La douleur et la souffrance sont inacceptables et devraient être évitées ou réduites indépendamment de la race, du sexe ou de l'espèce de l'être qui souffre. Nous sommes tous des animaux de cette planète, nous en sommes tous les créatures et tous les animaux non humains éprouvent des sentiments comme nous. Comme nous, ils sont forts, intelligents, travailleurs, mobiles et adaptables. Eux aussi sont capables de se reproduire et de s'adapter. Comme nous, ils sont avant tout des terriens. Et comme nous, ils survivent. Comme nous, ils recherchent leur propre confort plutôt que l'inconfort. Et comme nous, ils ressentent plusieurs degrés d'émotions.
Bref, comme nous ils sont vivants, la plupart d'entre eux sont des vertébrés exactement comme nous. Si on examine à quel point les animaux sont indispensables à la survie de l'homme, à quel point nous sommes totalement dépendants d'eux pour nous tenir compagnie, pour la nourriture, pour nous vêtir, pour le sport et le divertissement, pour les recherches médicales et scientifiques. Paradoxalement, on ne voit que l'ingratitude de l'homme pour ses pourvoyeurs. C'est une évidence de pouvoir constater que nous en sommes arriver à mordre la main de celui qui nous nourrit. En réalité, nous l'avons même piétiner et nous avons cracher dessus. Nous devons maintenant en subir les conséquences : tous les rapports de santé rendent compte de notre consommation excessive d'animaux : Cancers, maladies du cœur, ostéoporose, crises cardiaques, calculs rénaux, anémies, diabète et beaucoup d'autres. Même notre nourriture est à présent contaminée et à sa source : on utilise des antibiotiques pour engraisser les animaux qui n'arrivent pas à prendre du poids à cause du stress et des conditions de vie dans les fermes industrielles surpeuplées, on abuse des pesticides, des insecticides ou des hormones artificielles pour augmenter la production de lait, la taille et la fréquence des portées, avec ces colorants artificiels, herbicides, larvicides, engrais de synthèse, tranquillisants, stimulants de croissance et d'appétit. Inutile de se demander d'où vient la maladie de la vache folle, la fièvre aphteuse, la pfiesteria et bien d'autres anomalies animalières qui affectent les êtres humains. La nature n'est pas responsable de ces problèmes, c'est nous qui en sommes les responsables. Un changement est inévitable et si nous ne le faisons pas nous même, la nature le fera à notre place. Il est temps de changer nos habitudes alimentaires, nos traditions, nos styles de vie, nos modes, et avant tout : nos mentalités. S'il existe une part de vérité dans l’adage "on a que ce qu'on mérite" alors qu'ont-ils fait pour mériter de telles souffrances ? Avons-nous réfléchi à cette question ? Si l'on a que ce qu'on mérite, alors qu'ont-ils fait pour mériter toutes ces souffrances ?
Ce sont des terriens, ils ont autant le droit de vivre ici que nous. Peut-être que la réponse se trouve dans cet autre adage qui est tout aussi vrai ; "On récolte ce que l'on sème"
Bien sûr, les animaux ont des sentiments et bien sûr, ils ressentent la douleur. Après tout, si la nature a doté ces merveilleuses créatures d'une profusion de sentiments, pourquoi ne les ressentiraient-ils pas ? Ou alors les animaux ont-ils des nerfs pour rester insensibles ?
La raison exige une meilleure réponse mais une chose est absolument certaine : les animaux utilisés en boucherie, pour la confection, pour le divertissement, dans des expériences scientifiques et qui subissent toutes les oppressions imaginables finissent par mourir dans la souffrance. Tous sans exceptions. On peut déjà déplorer que dans le monde entier, les animaux doivent sans cesse reculer devant le progrès et le développement humain et de nombreuses espèces non nulle part où aller. Il semblerait que le destin des animaux et soit d'être maudit par l'homme soit d'être trop prisé. Nous sommes les seigneurs sur la Terre, nous détenons le pouvoir de terroriser mais aussi de compatir. Les êtres humains devraient aimer les animaux comme on aime un être innocent, comme on protège un être vulnérable. Si la souffrance des animaux nous retourne l'estomac, cela montre bien que nous n'y sommes pas indifférents même si nous ne voulons pas l'admettre. Ceux qui rejettent l'amour pour les animaux comme n'étant que de la sensiblerie renient une part importante et belle de notre humanité. Quand on respecte un animal, on n'en est pas moins un humain. Et il nous appartient de les laisser vivre dans le bonheur aussi longtemps que possible.
Sur la falaise, le Roi Leardemanda à Gloucester : " Comment vois-tu le monde ?" et Gloucester qui était aveugle répondit : "Je le vois parce que je le ressens"
Trois forces vitales coexistent sur cette planète : la nature, les animaux et l'humanité. Nous sommes tous terriens, faites la connexion.
Mes réactions : Triste et dégoûtée, j'ai mis une boîte de mouchoir ( oui j'ai pleuré ) devant les images pour ne lire que les sous-titres puis pour faire le résumé, j'ai écouté la version française et regarder de temps à autre mais j'ai encore pleuré (même si depuis ce deuxième "visionnage" je ne mange plus de viande)Le cuir
La demande en cuir vient principalement des Etats-Unis, de l'Allemagne et du Royaume-Uni. Tout le monde en porte sans vraiment savoir d'où il vient.
Les vaches indiennes
Des milliers de vaches indiennes sont tuées chaque semaine pour leur peau. Elles sont achetées à des familles pauvres de l'Inde rurale à qui on a fait croire qu'elles vivraient dans des fermes.
Le ferrage et le ligotage
On doit conduire les vaches dans un autre état pour pouvoir les tuer légalement car il est interdit de les tuer dans la majeur partie de l'Inde. Les animaux sont ferrés et attacher les uns aux autres avant d'entreprendre leur harassante marche de la mort qui peut durer jusqu'à plusieurs jours.
Le transport et l'épuisement
Ces vaches seront contraintes de marcher dans la chaleur et la poussière, sans boire ni manger avec l'angoisse de cette terrifiante expérience. Beaucoup s'écroulent en chemin, incapables de continuer à marcher. C'est la première fois de leur vie que ces animaux montent dans un camion et ils sont terrifiés. Surtout quand les hommes les chargent à toute vitesse ou brutalement. Les bruits et les secousses du camion sont aussi nouveaux et peuvent les rendre malades. Après avoir passé un jour ou deux dans le camion sans eau ni nourriture, elles sont extrêmement assoiffées et affamées, surtout qu'elles ont l'habitude de manger toute la journée.
Le cassage de la queue
Quand les bêtes sont à bout de force, on leur casse l'os de la queue pour les faire se relever. On leur pince la queue à différents endroits et plusieurs fois.
Les dresseurs
Les dresseurs doivent continuellement les faire avancer en tirant sur les cordes dans leurs naseaux, en leur tordant le cou, les cornes ou la queue. Ils conduisent ou plutôt, ils obligent le bétail à monter et à descendre des camions sans utiliser de rampes, ce qui provoque des blessures telles que des fractures du bassin, des pattes, des côtes ou encore des cornes.
Le piment de cayenne et le tabac
Ils s'en servent pour faire avancer les animaux. La pratique consiste à frotter du piment directement dans les yeux de l'animal pour le forcer à se remettre debout. Et tout ceci avant l'abattage.
Près de la moitié des animaux meurent avant d'arriver à l'abattoir. La situation est rendue encore plus traumatisante et terrifiante lorsque souvent les vaches sont tuées à la vue de leurs congénères. Au lieu d'avoir la gorge rapidement tranchée avec un couteau bien aiguisé, elles sont charcutées et tronçonnées en morceaux avec une lame émoussée.
Le tannage
Les peaux de ces animaux sont envoyées à des tanneries qui utilisent des substances toxiques comme le chrome pour stopper la décomposition. Rappelez-vous, le cuir n'est rien d'autre que de la chair morte, de la peau morte qui va naturellement se décomposer et pourrir si elle n'est pas traiter avec des produits chimiques comme ceux-ci. Les effets de ces produits chimiques sur la santé des tanneurs, qui doivent répondre à une demande grandissante pour les articles en cuir, représente un autre problème.
La vente au détail
Au final, le cuir des vaches indiennes se retrouve dans les magasins du monde entier. La plupart des grandes chaînes commercialisent du cuir venant d'Inde et absolument pas des vaches que l'on mange.
La fourrure
Plus de 100 millions d'animaux sauvages sont massacrés chaque année pour leur fourrure. Dont 25 millions rien qu'aux Etats-Unis. Ces animaux chassés ou piégés sont emprisonnés dans des fermes à fourrure dans des conditions comme celles-ci :
La folie dans les cages
Bien évidemment, ces animaux en cage non domestiqués n'ont pas l'habitude d'être séquestrés. En plus d'être terrifiés et de se retrouver en cages, la frustration et le stress du confinement les rendent fous. Ces animaux sauvages et leurs petits,habitués à courir librement, sont empêchés de vivre dans leur état naturel. Ils ne peuvent même plus faire quelques pas ou sentir la terre sous leurs pattes, ils en sont réduits à gratter et à tourner continuellement en rond dans leur cage.
Les blessures et la mort lente
Ces animaux subissent des souffrances physiques parmi lesquelles : des fractures des os parfois ouvertes, la cécité, la déshydratation, la malnutrition, des infections aux oreilles, de l'hypothermie, une absence de soins vétérinaires et une mort lente.
Aucune loi ne régit l'abattage des animaux dans les fermes à fourrure.
L'abattage
Les méthodes les moins coûteuses sont privilégiées. Empoisonnement au monoxyde de carbone ou à la strychnine, asphyxie, fracture du cou et électrocution anale sont parmi les méthodes les plus couramment utilisées. On sort l'animal de sa cage par le cou avec une lourde gaffe et on le fait passer devant des cadavres de renards, de ratons laveurs, de loups et autres animaux. L'électrocution anale est une méthode rudimentaire : on insert une tige dans le rectum de l'animal en lui faisant mordre un conducteur en métal. Cette abominable procédure doit souvent être répétée plusieurs fois pour aboutir à la mort de l'animal. Une fois dépouillées, les carcasses seront hachées et serviront à nourrir les animaux restés en cage.
Quatrième partie : le divertissement
Marc Twain a dit : " De toutes les créatures qui aient jamais existé, l'homme est le plus cruel. Il est le seul qui prend plaisir à faire souffrir tout en étant conscient de la souffrance qu'il inflige. "
Les rodéos
Dans les rodéos, les taureaux et les broncos ne se cabrent pas parce qu'ils sont sauvages mais parce qu'ils souffrent. Une ceinture appelée sangle ventrale ou de ruade est attachée autour du corps de l'animal au niveau de ses organes génitaux. Au moment où on le fait sortir de l'enclos, on tire sur la sangle et la douleur le force à faire des ruades. En plus des différentes blessures que subissent les animaux pendant les rodéos, comme les pattes cassées, on les excite en les frappant, en les énervant, en utilisant des aiguillons électriques et d'autres supplices qui les font paniquer et se ruer dans l'arène en bondissant.
Le lancer du lasso
La pratique du lasso consiste à lancer une corde autour d'un animal effrayé courant à toute allure, à tirer violemment sur la corde pour l'arrêter d'un coup sec et à le jeter par terre.
Les paris
Comme tout autre commerce, les courses de chiens ou de chevaux sont des activités motivées par un dénominateur commun : le profit.
Les foires
On y utilise des animaux pour faire des courses, qui sont l'objet de paris et sont montrés en spectacle. On les entraîne pour ces événements, les privant de nourriture et parfois même d'eau. Ces animaux déstabilisés au milieu de la foule et de l'environnement bruyant se retrouvent souvent blessés et abattus lors de ces concours ridicules et barbares dont les seuls buts sont le profit et le divertissement.
La chasse
Elle est devenue la principale menace pour la faune avec la réduction de son habitat. Les chasseurs tuent plus de 200 millions d'animaux chaque année. Les cerfs, les lapins et les écureuils sont leurs cibles préférées. Les cibles sont vivantes et meurent violemment.
La pêche
Sport meurtrier qui entraîne la souffrance d'un animal. Les chercheurs ont démontrés que les poissons ressentent la douleur de la même façon que les mammifères du point de vue anatomique, physiologique et biologique. Ils possèdent le même système nerveux que les oiseaux et les mammifères. En résumé, les poissons sont des créatures dotées de sens et qui ressentent évidemment la douleur. Ceux qui pensent que les poissons reçoivent une mort plus douce doivent savoir que les organes sensoriels des poissons sont extrêmement développés, qu'ils possèdent un système nerveux complexe, que leurs cellules nerveuses sont similaires aux nôtres et qu'ils réagissent à certains stimulis de manière immédiate et énergiques.
Les cirques
Lorsque nous allons au cirque, nous prenons rarement le temps de réfléchir à cette question : Qu'est-ce qui peut bien inciter un animal à effectuer un acte forcé, voir dangereux comme sauter à travers des flammes, se balancer sur une patte ou sauter dans l'eau d'en haut d'un plongeon instable. Les dresseurs veulent faire croire au public que ces animaux exécutent ces prouesses en échange de récompenses mais en réalité, ces animaux agissent par peur d'être punis. En vérité, les cirques condamnent les animaux sauvages à passer leurs journées isolés dans des cages minuscules et vides, sans pouvoir faire d'exercice ou se socialiser, à être transporter d'un endroit à l'autre et à rester enchaînés pendant 95% de leur vie.
Le dressage
La domination, l’asservissement et la douleur font partie intégrantes des méthodes de dressage.
Félins et éléphants frappés
Nous savons que les animaux ont des sentiments. Ils ressentent la peur, la solitude et la douleur, exactement comme les humains. Quel animal choisirait de passer sa vie entière en captivité s'il avait le choix ?
Les représailles
Éléphant qui enfonce des barrières, écrasent des gens et s'enfuit. On lui tire dessus et il meurt après plusieurs coups de fusil.
Les zoos
Sont-ils des institutions d'éducation et de préservation utiles ? Certes, les zoos sont intéressants mais leur seule valeur éducative repose sur l'indifférence envers la nature d'autres êtres vivants. D'ailleurs, que pouvons-nous apprendre sur des animaux sauvages si nous les observons en captivité ?
Si les zoos existent, c'est parce que l'exotisme nous intrigue. Et pour les visiteurs, les animaux ne représentent rien d'autre que des objets. Dans les deux cas, au cirque comme au zoo, des animaux sauvages et exotiques sont capturés, mis en cage, transportés et dressés pour obéir aux ordres des humains.
La corrida
Ce terme ou combat de taureau porte mal son nom car il n'y a pas de compétition réelle entre un matador agile et armé d'une épée (matador signifie tueur en espagnol) et un taureau désorienté, mutilé, tourmenté psychologiquement et affaibli physiquement. Beaucoup d'ancien toreros célèbres ont révélé que pendant plusieurs semaines avant le combat, les taureaux sont affaiblis avec des tranquillisants, des laxatifs, des coups dans les reins et des poids pendus à leur cou. Certains taureaux sont placés dans le noir complet 48 heures avant la confrontation pour qu'ils soient complètement aveuglés une fois lâchés dans l'arène. Dans la corrida classique, dès que le taureau entre dans l'arène, les toreros viennent l'épuiser et l'énerver en le faisant courir en rond et en le piégeant pour qu'il se cogne. Quand le taureau est exténué et à bout de souffle, les picadors s'approchent de lui et lui plantent des lances dans les muscles du dos et du cou, les tournant et les enfonçant pour qu'il perde le maximum de sang pour l'empêcher de relever la tête. Puis arrivent les banderilleros qui le distraient et l'encerclent en lui enfonçant d'autres lances. Le taureau s'affaiblit en perdant beaucoup de sang et on le fait encore tourner en rond jusqu'à ce qu'il ait le tournis et s'arrête de courir. A la fin, le matador, ce tueur, fait son apparition et après plusieurs tentatives pour forcer l'animal mourant à charger, il le tue avec son épée. Et ce divertissement sanglant s'appelle la corrida.
Le plaisir que procure ces activités et ces sports, une communion avec la nature selon certains, pourrait être obtenu sans blesser ou tuer les animaux. L'exploitation commerciale de la nature présume à tort que la valeur des animaux sauvages se réduit à leur utilité et pour les intérêts humains, surtout pour leurs intérêts économiques. Mais les animaux sauvages ne constituent pas une ressource renouvelable dont la valeur se rapporterait uniquement aux intérêts humains. Cette vision ne peut être que celle d'un spéciste. Cependant, si ces pratiques existent, c'est seulement parce que nous ne prenons pas au sérieux les intérêts des autres animaux. Dans cette perspective, les humains ne sont-ils pas les spécistes les plus cruel de tous ?
Cinquième partie : la science
La vivisection
Ce terme se réfère à toute forme d'expérience sur des animaux vivants tout en étant considéré comme une science médicale. La pratique des expériences de ce type permet soi disant de découvrir des remèdes à des maladies humaines mais ceux qui pensent guérir les hommes en infligeant délibérément des souffrances aux animaux commettent deux erreurs fondamentales. La première, c'est de supposer que des résultats obtenus sur des animaux s'appliqueront à l'homme. La seconde, c'est le sophisme de la science expérimentale dans le domaine de la physiologie. Comme les animaux régissent différemment des humains, tous les nouveaux produits ou procédures testés sur les animaux doivent être ensuite de nouveau expérimentés sur des personnes dans le cadre d'essais cliniques minutieux avant d'être considérés comme sûr. Cette règle ne connait aucune exception. Les tests sur les animaux sont non seulement dangereux car ils peuvent aboutir à de fausses conclusions mais en plus, ils retardent les recherches cliniques qui sont les seules à être considérées comme valides. Il ne faut pas oublier qu'une maladie délibérément provoquée n'a aucun rapport avec une maladie qui se déclare spontanément.
Les expériences médicales
Malheureusement, aujourd'hui ces pratiques sont encore utilisées sous le couvert de la science et son une insulte à la véritable science et à l'intelligence humaine. La vivisection est donc pratiquée lors d'expériences médicales en infligeant l'ingestion de substances toxiques, des chocs électriques ou traumatiques, des opérations sans anesthésie, des brûlures, de longues périodes de privation d'eau et de nourriture, des tortures physiques et psychologiques qui entraînent des déséquilibres mentaux, des infections et ainsi de suite. Les recherches sur les traumatismes crâniens sont effectuées en ligotant des babouins en partie ou totalement conscients et en enfermant leur tête dans des casques de métal. Ils seront propulsés à un angle de 60° avec une force de plus de 1000 grammes. Le but de cette expérience est de simuler des accidents de voiture, de football, de boxe et autres traumatismes crâniens. Et ce procédé est souvent répété plusieurs fois de suite sur le même animal.
La recherche scientifique
Il peut s'agir d'envoyer des singes dans l'espace, de tester des explosions atomiques sur des chiens sans défense ou d'exposer des primates à des radiations nucléaires. Il y a 20 ans, le nombre d'animaux torturés à mort par la vivisection était astronomique. On l'estimait à plus de 40 000 par jour dans le monde et il augmentait de 5 % chaque année. Mais aujourd'hui, ce nombre dépasse l'entendement, 19000 par minutes, 10 milliards par an.
Conclusion
Certaines personnes sans instruction prétendent que les animaux ne ressentent pas la douleur comme nous. En vérité, nous n'avons que très peu de connaissances sur ce que les animaux peuvent ressentir. Si ce n'est qu'ils sont aussi soumis à la loi universelle qui veut que tout organisme mourant de causes artificielles souffre énormément avant de s'éteindre. Mais il est absurde d'affirmer que les animaux ne souffrent pas parce que leur degré d'intelligence est inférieur au nôtre. La douleur reste la douleur qui est transmise au cerveau par les nerfs. Il y a aussi d'autres terminaisons nerveuses reliées à l'intelligence comme la vue, l'odorat, le toucher et l'ouïe. Et chez certains animaux, ces nerfs sont beaucoup plus développer que chez l'homme. Nous savons que jamais dans l'histoire, nous n'avons fait de découvertes sur la physiologie humaine en torturant des animaux, nous en avons seulement appris d'avantages sur les animaux et si ces derniers peuvent nous en apprendre sur le plan physiologique, nous ne l'obtiendrons pas avec de l'acier ou de l'électricité et encore moins en usant de violences psychiques. La torture systématique d'êtres sensibles quelque en soit le prétexte ou la forme ne mènera nulle part sauf à découvrir ce que l'on sait déjà, elle nous démontre jusqu'où l'homme est capable de s'abaisser. Si c'est ce que nous cherchons à savoir.
<< Tant qu'il y aura des abattoirs, il y aura des champs de bataille >>-Léon Tolstoï
L'ignorance est l'excuse première des spécistes. Pourtant, avec du temps et de la détermination, tout à chacun peut facilement découvrir la vérité. L'ignorance l'emporte depuis si longtemps, seulement parce que les gens ne veulent pas connaître la vérité.
" Ne dis rien, tu vas me gâcher mon repas" est la réponse typique qu'on obtient si on essaye d'expliquer à quelqu'un comment a été produite la nourriture de ce repas. Même les gens qui savent que la ferme traditionnelle a été remplacée par d'immenses usines à profit, que leurs vêtements viennent de vaches massacrées, que certains divertissement entraîne la souffrance et la mort de millions d'animaux et que des expériences douteuses sont réalisées dans des laboratoires. Ces gens continuent obstinément de croire que les conditions ne peuvent pas être si terribles car dans le cas contraire, le Gouvernement ou les sociétés de protection animale seraient intervenus. Ce n'est pas nôtre inaptitude à se renseigner sur les faits mais plutôt notre désir de les ignorer qui peut lourdement peser sur notre conscience et nous empêcher d'agir. Après tout, les victimes de tout ce qui se passe dans tout ces endroits terrifiants ne font pas partis des membres de notre propre groupe. Le constat se rapporte à la douleur et à la souffrance et non à l'intelligence ou à la force, à la classe sociale ou au droit civique. La douleur et la souffrance sont inacceptables et devraient être évitées ou réduites indépendamment de la race, du sexe ou de l'espèce de l'être qui souffre. Nous sommes tous des animaux de cette planète, nous en sommes tous les créatures et tous les animaux non humains éprouvent des sentiments comme nous. Comme nous, ils sont forts, intelligents, travailleurs, mobiles et adaptables. Eux aussi sont capables de se reproduire et de s'adapter. Comme nous, ils sont avant tout des terriens. Et comme nous, ils survivent. Comme nous, ils recherchent leur propre confort plutôt que l'inconfort. Et comme nous, ils ressentent plusieurs degrés d'émotions.
Bref, comme nous ils sont vivants, la plupart d'entre eux sont des vertébrés exactement comme nous. Si on examine à quel point les animaux sont indispensables à la survie de l'homme, à quel point nous sommes totalement dépendants d'eux pour nous tenir compagnie, pour la nourriture, pour nous vêtir, pour le sport et le divertissement, pour les recherches médicales et scientifiques. Paradoxalement, on ne voit que l'ingratitude de l'homme pour ses pourvoyeurs. C'est une évidence de pouvoir constater que nous en sommes arriver à mordre la main de celui qui nous nourrit. En réalité, nous l'avons même piétiner et nous avons cracher dessus. Nous devons maintenant en subir les conséquences : tous les rapports de santé rendent compte de notre consommation excessive d'animaux : Cancers, maladies du cœur, ostéoporose, crises cardiaques, calculs rénaux, anémies, diabète et beaucoup d'autres. Même notre nourriture est à présent contaminée et à sa source : on utilise des antibiotiques pour engraisser les animaux qui n'arrivent pas à prendre du poids à cause du stress et des conditions de vie dans les fermes industrielles surpeuplées, on abuse des pesticides, des insecticides ou des hormones artificielles pour augmenter la production de lait, la taille et la fréquence des portées, avec ces colorants artificiels, herbicides, larvicides, engrais de synthèse, tranquillisants, stimulants de croissance et d'appétit. Inutile de se demander d'où vient la maladie de la vache folle, la fièvre aphteuse, la pfiesteria et bien d'autres anomalies animalières qui affectent les êtres humains. La nature n'est pas responsable de ces problèmes, c'est nous qui en sommes les responsables. Un changement est inévitable et si nous ne le faisons pas nous même, la nature le fera à notre place. Il est temps de changer nos habitudes alimentaires, nos traditions, nos styles de vie, nos modes, et avant tout : nos mentalités. S'il existe une part de vérité dans l’adage "on a que ce qu'on mérite" alors qu'ont-ils fait pour mériter de telles souffrances ? Avons-nous réfléchi à cette question ? Si l'on a que ce qu'on mérite, alors qu'ont-ils fait pour mériter toutes ces souffrances ?
Ce sont des terriens, ils ont autant le droit de vivre ici que nous. Peut-être que la réponse se trouve dans cet autre adage qui est tout aussi vrai ; "On récolte ce que l'on sème"
Bien sûr, les animaux ont des sentiments et bien sûr, ils ressentent la douleur. Après tout, si la nature a doté ces merveilleuses créatures d'une profusion de sentiments, pourquoi ne les ressentiraient-ils pas ? Ou alors les animaux ont-ils des nerfs pour rester insensibles ?
La raison exige une meilleure réponse mais une chose est absolument certaine : les animaux utilisés en boucherie, pour la confection, pour le divertissement, dans des expériences scientifiques et qui subissent toutes les oppressions imaginables finissent par mourir dans la souffrance. Tous sans exceptions. On peut déjà déplorer que dans le monde entier, les animaux doivent sans cesse reculer devant le progrès et le développement humain et de nombreuses espèces non nulle part où aller. Il semblerait que le destin des animaux et soit d'être maudit par l'homme soit d'être trop prisé. Nous sommes les seigneurs sur la Terre, nous détenons le pouvoir de terroriser mais aussi de compatir. Les êtres humains devraient aimer les animaux comme on aime un être innocent, comme on protège un être vulnérable. Si la souffrance des animaux nous retourne l'estomac, cela montre bien que nous n'y sommes pas indifférents même si nous ne voulons pas l'admettre. Ceux qui rejettent l'amour pour les animaux comme n'étant que de la sensiblerie renient une part importante et belle de notre humanité. Quand on respecte un animal, on n'en est pas moins un humain. Et il nous appartient de les laisser vivre dans le bonheur aussi longtemps que possible.
Sur la falaise, le Roi Leardemanda à Gloucester : " Comment vois-tu le monde ?" et Gloucester qui était aveugle répondit : "Je le vois parce que je le ressens"
Trois forces vitales coexistent sur cette planète : la nature, les animaux et l'humanité. Nous sommes tous terriens, faites la connexion.