Résumé :
Les images ne représentent pas des cas isolés mais plutôt les normes de l'industrie en ce qui concerne l'élevage des animaux pour la compagnie, l'alimentation, l'habillement, le divertissement et la recherche. Pour public averti seulement.
Les trois étapes de la vérité :
1- Le ridicule
2- La vive opposition
3- L'acceptation
Terrien,•ienne n. Habitant, habitante de la Terre
Puisque nous habitons tous sur Terre, nous sommes donc tous considérés comme terriens.
Le terme terrien ne sous-entend aucune notion de sexisme, racisme ou spécisme. Il inclut chacun de nous à sang froid ou chaud, mammifères, vertébrés ou invertébrés, oiseaux, reptiles, amphibiens, poissons et humains également. Les humains, qui ne sont donc pas l'unique espèce sur la planète, partagent ce monde avec des millions d'autres créatures vivantes qui évoluent toutes ensembles pourtant c'est le terrien humain qui a tendance à dominer la Terre, en traitant souvent les autres êtres vivants comme de simples objets. Voilà ce que signifie le mot spécisme. Par analogie avec le racisme et le sexisme, le terme spécisme est un préjugé ou une position en faveur des membres de sa propre espèce au détriment de membres d'autres espèces. Si un être souffre, il ne peut y avoir de justification morale pour refuser de prendre en considération cette souffrance quelque soit la nature de cet être, le principe d'égalité veut que sa souffrance soit prise en compte de manière identique face à la même souffrance de n'importe quelle autre créature.
Dessins de personnes noires attachées par des chaînes, images de ku klux klan, rassemblement à Nuremberg 1929, Hitler qui fait un discours
Les racistes brisent le principe d'égalité en privilégiant les intérêts des membres de leur propre race dès lors que les intérêts entre en conflit avec ceux des membres d'une autre race.
Images des suffragettes 1920
Les sexistes violent le principe d'égalité en favorisant les intérêts de leur propre sexe.
De même, les spécistes permettent aux intérêts de leur propre espèce de prévaloir sur les intérêts les plus légitimes de membres d'autres espèces.
Images de cochons en cage
A chaque fois on retrouve le même scénario alors qu'entre humain, nous reconnaissons l'impératif moral du respect. Chaque humain est une personne et non une chose. Des traitements moralement irrespectueux se produisent lorsque ceux qui dominent,dans une relation de pouvoir, traitent les plus faibles comme s'ils étaient de simples objets. Le violeur agit ainsi envers sa victime, le pédophile envers l'enfant abusé, le maître envers l'esclave. Dans chacun de ces cas, les humains qui ont du pouvoir exploitent ceux qui n'en ont pas. Ce schéma pourrait- il s'appliquer à la façon dont les humains traitent les animaux ou les autres terriens ? Un homme lance une brique sur la tête d'un porc allongé au sol.
Il y a évidemment des différences car les humains et les animaux ne sont pas identiques en tout point. Mais la question de la similitude revête une autre visage. Bien sûr les animaux n'éprouvent pas les mêmes désirs que nous éprouvons en tant qu'humain. Bien sûr, ils n'appréhendent pas tous ce que nous appréhendons. Pourtant les humains et les animaux partagent certains besoins en commun et comprennent certaines des mêmes choses. La nécessité de manger, de boire, de s'abriter et de rechercher de la compagnie, d'avoir une liberté de mouvement et d'éviter la douleur. Pour ce qui est de la compréhension, comme les humains, beaucoup d'animaux comprennent le monde dans lequel ils vivent et évoluent, dans le cas contraire, ils ne pourraient pas survivre. Donc malgré de nombreuses différences, il existe des similitudes. Comme nous ces animaux incarnent le mystère et le miracle de la conscience. Comme nous, ils ne sont pas seulement dans le monde, ils sont conscients du monde.
Comme nous, ils sont les centres psychologiques d'une vie qui leur appartient à part entière. En regard de ces principes fondamenteux, les humains s'apparentent aux cochons, aux vaches, aux poules et aux dindes. Qu'attendent ces animaux de nous ? Comment devons-nous moralement les traiter ? Pour répondre à ces questions, il faut reconnaître notre parité psychologique avec eux.
Le film qui va suivre démontre en 5 points comment les animaux en sont arrivés à servir l'humanité. si jamais nous l'oublions.
Image d'un mouton avec écrit : " Je vous nourrirai et vous vêtirai"
Le lauréat du prix Nobel de littérature Isaac Bachevis Singer ( 1904-1991) a écrit dans son best-seller "ennemis une histoire d'amour "
"Chaque fois qu'Herman assistait à l'abattage des animaux et des poissons, il lui vint toujours la même pensée : dans leur comportement envers les autres créatures, tous les hommes sont des nazis. L'arrogance avec laquelle l'homme traite les autres espèces comme bon lui semble, exemplifie les théories racistes les plus extrêmes. Le principe selon lequel la loi du plus fort est toujours la meilleure. "
Cette comparaison avec l'holocauste est à la fois intentionnelle et évidente. Un groupe d'être vivants subit l'oppression infligée par un autre. Bien que certains argumenteront qu'il n'y a pas de comparaison possible entre la souffrance des animaux et celle endurée par les juifs et les esclaves. Il y a en réalité un parallèle ; Et pour les prisonniers et les victimes de ce massacre de masse, leur holocauste est loin d'être terminé.
Dans son livre "Une maison au bout du monde", l'auteur Henry Beston a écrit :" Il nous faut une autre conception des animaux, plus juste et peut-être plus mystique " Éloigné de la nature universelle et évoluant dans la complexité, l'homme civilisé observe les créatures à travers le prisme de son cerveau, il y voit une plume agrandie et toute l'image est déformée. Nous traitons avec condescendance leur état inachevé, leur tragique destin d'avoir hérité d'une forme de vie inférieure à la nôtre. C'est là que nous commettons une erreur, une grave erreur. Car l'animal ne devrait pas être jugé par rapport à l'homme. Dans un monde plus ancien et plus accompli que le nôtre, ils se déplacent dans leur forme complète et achevée, dotés de prolongement de sens que nous avons perdu ou bien jamais atteint. Ils entendent des voix que nous n'entendront jamais. Ils ne sont ni nos frères, ni nos subalternes. Ils représentent d'autres nations, prises avec nous dans le filet de la vie et du temps, compagnons prisonniers de la splendeur et des tourments de la Terre.
Première partie : les animaux de compagnie
Pour la plus grande partie d'entre nous, notre relation avec les animaux commence par la possession d'un ou plusieurs animaux de compagnie . Mais d'où viennent nos animaux familiers ?
Bien sûr c'est comme compagnon que les animaux servent l'homme d'une façon évidente, la plupart des animaux de compagnie proviennent d'un éleveur
Les éleveurs
Pourtant les éleveurs ne sont pas tous des professionnels, en réalité, dans cette profession, n'importe qui peut devenir éleveur.
Les animaleries et usines à chiots
Les usines à chiots fournissent la majorité des animaleries, qui ne savent pas toujours que leurs animaux proviennent de tels endroits. Les usines à chiots sont des entreprises commerciales à petit budget qui élèvent des chiens pour les vendre à des animaleries et à d'autres acheteurs. Leurs installations se trouvent souvent dans des arrières cours où les animaux y sont élevés en surnombre dans des conditions d'hygiène répugnantes, privés de soins vétérinaires et de socialisation. Ces chiots en grandissant développent souvent des problèmes physiques et psychologiques.
Les animaux errants
Les chiens errants, pour ceux qui ont de la chance, seront recueillis et amenés à un refuge ou une fourrière où ils pourront espérer trouver un nouveau foyer. On estime que 25 millions d'animaux sont abandonnés chaque année et 27% d'entre eux sont des chiens de pure race. Parmi ces 25 millions d'animaux sans abris, environ 9 millions meurent dans les rues de maladie, de faim, de froid, de blessures ou à cause d'autres dangers liés à la vie de rue. Beaucoup d'autres sont errants dont certains certainement jetés à la rue par leur propre maître. Les 16 millions restants meurent dans les refuges ou les fourrières qui n'ont plus de place pour les garder et sont obligés de les euthanasier. Forcés de constater que malheureusement, près de 50 % des animaux sont amenés dans les refuges par leurs propriétaires. De nombreuses personnes déclarent ne pas vouloir visiter les refuges car ils trouvent que se sont des endroits trop déprimants. Mais la raison pour laquelle des animaux se retrouvent dans ces endroits tristes et surpeuplés, parce que les gens refusent de faire stériliser leurs animaux de compagnie. Certains propriétaires d'animaux, surtout des hommes, se persuadent pour on ne sait quelle raison que faire castrer un animal revient à émasculer son maître ou peut-être veulent-ils que leurs enfants puissent un jour assister au miracle de la vie pour ainsi dire. Dans les deux cas, ce genre de personnes contribuent sans le savoir à l'euthanasie de plus de 60 000 animaux par jour.
L'euthanasie
Définie comme l'acte de tuer sans douleur pour abréger des souffrances consiste habituellement pour les chiens en une injection dans une patte et parfois dans l'estomac pour les chats. C'est une technique rapide et sans douleur pour les animaux et de loin la plus empathique. Mais ce n'est pas toujours la plus économique. En raison de l'augmentation du nombre d'euthanasie dans les refuges et la demande croissante de médicaments tels que l'acide barbiturique, certains refuges pour des raisons financières sont contraints d'utiliser des chambres à gaz.
Les chambres à gaz
Dans une chambre à gaz, les animaux sont entassés les uns sur les autres et peuvent agoniser pendant 20 minutes avant de mourir. C'est de loin la méthode la moins compatissante, la plus traumatisante et la plus douloureuse mais c'est aussi la plus économique. Peut-être qu'une des questions cruciales que nous devrions nous poser concernant nos animaux de compagnie est : Peut-on faire d'eux nos compagnons tout en comblant leurs besoins ? Est-ce que nous agissons dans leur intérêt ? Ou est-ce que nous les exploitons ?
La réponse à ces questions dépendra probablement de l'attitude des maîtres et de leur capacité à offrir un environnement adapté à ces animaux.
Empoisonnement de chiens au cyanure, surpopulation d'animaux errants en Turquie et homme qui tire avec un fusil sur un chien, chien écrasé dans un camion poubelle
La plupart des humains sont spécistes. Ce film montre que les êtres humains ordinaires et pas seulement quelques humains cruels et sans cœur mais la grande majorité des gens participe activement, donnent leur accord et permettent que leurs impôts financent des pratiques qui impliquent le sacrifice des intérêts les plus fondamentaux de membres d'autres espèces pour satisfaire les intérêts les plus futiles de notre propre espèce. L'espoir pour les animaux de demain réside dans une culture humaine qui nous apprenne à ressentir au-delà de nous-même, nous devons apprendre l'empathie, nous devons apprendre à nous mettre à la place d'un être animal et réaliser que sa vie a de l'importance car il est lui même un être vivant .
Deuxième partie : La nourriture
Ce qui se passe dans les abattoirs est une variation sur le thème de l'exploitation des faibles par les plus forts. Plus de 10 000 fois par minute, ce qui représente 6 milliards de fois par an rien qu'aux Etats-Unis, ont prend la vie des animaux pour la boucherie. Poussés dans le pouvoir absolu, les êtres humains décident de quand ces animaux vont mourir, où ils vont mourir et de quelle façon. Les intérêts de ces animaux n'entrent pas en ligne de compte dans le sort qui leur est réservé. Tuer un animal est en soi un acte perturbant. On dit souvent que si nous devions nous-même tuer pour manger, nous serions tous végétariens. Evidemment, peu de gens visitent les abattoirs et les documentaires diffusant leurs pratiques sont très rarement diffusés à la télévision. Les gens s'imaginent que la viande qu'ils achètent provient d'un animal qui est mort sans souffrance mais ils ne veulent pas vraiment savoir. Et pourtant, tout ceux qui par leurs achats commandent le sacrifice d'un animal ne devraient pas ignorer les processus de production de la viande vendue dans le commerce. Cochons tués devant les autres d'un coup de pistolet électrique dans la tête et homme qui dit : "je t'ai eu", Chèvres égorgées la tête en bas et les pattes attachées
Alors ? D'où vient nôtre nourriture ?
Pour ceux qui consomment de la viande, voici ce que les animaux de boucherie doivent subir :
Les bovins
Le marquage
Pour les bovins, tous sont marqués, sur le visage par exemple,
L'écornage
Puis ils sont écornés sans anesthésie avec de grandes pinces
Le transport
Lors du transport, les animaux sont entassés les uns sur les autres dans des camions. Sur le trajet de l'abattoir, certains ne survivront pas à la chaleur, au froid, à l'épuisement, aux chocs traumatiques et aux conditions insalubres.
La traite
Les vaches laitières sont gardées enchaînées à leur stèle toute la journée, privées d'exercice. On leur injecte des pesticides et des antibiotiques pour augmenter leur production de lait. Les vaches laitières comme celle sur la vidéo, finissent par mourir d'épuisement. L'espérance de vie d'une vache est normalement de 20 ans mais les vaches laitières survivent au maximum 4 ans. Leur viande est ensuite commercialisée dans les fast-foods .
La viande
Dans l'abattoir en exemple, le bétail est décorné puis conduit dans un bouvril
Les projectiles captifs
Le pistolet d'abattage conçus pour assommer les animaux sans qu'ils souffrent envoie un projectile en acier propulser par air comprimé ou une balle à blanc directement dans la cervelle de l'animal.
La saignée
Bien que différentes méthodes d'abattage soient pratiquées, dans cet abattoir du Massachusetts, l'animal est suspendu pour qu'on lui tranche la gorge. Le sang est conservé car il sera également utilisé. Cet animal a reçu un projectile en pleine tête censé l'avoir rendu inconscient mais il est toujours conscient. Ce n'est pas une espèce isolé. Parfois, même après avoir été vidés de leur sang, ils sont toujours en vie lorqu'ils arrivent vers le convoyeur pour être coupé en morceaux.
Les boîtes d'étourdissement
Ils se débattent dans la boîte, prennent un projectile dans la tête, ils s'effondrent puis une plaque tournante les poussent vers la suite.
L'abattage casher
Exemple du plus grand abattoir de viande casher des Etats-Unis. Casher signifie conforme en hébreu, il désigne la méthode la plus pure possible. Les lois de l'abattage casher exigent que l'animal souffre le moins possible. L'utilisation d'aiguillons électriques sur un animal immobilisé est interdite ( je vous laisse deviner comment l'animal vient de mourir) Shekaita- abattage rituel. Retourné un animal terrorisé pour en faciliter l'abattage est également interdit ( Encore une devinette pour vous...). La position à l'envers force l'animal à inspirer ou expirer du sang après l'incision. Arracher la trachée et l’œsophage au travers de la gorge constitue également un autre grand délit d'infraction car on ne peut toucher un animal casher qu'après l'avoir vidé de son sang.( Il semble y avoir beaucoup de personnes dissidentes dans cet abattoir). Si ce rite consiste à jeter un animal vivant qui se débat encore sur une glissière en métal et un sol inondé de sang, trachée, gosier ballant, alors ce sacrifice sacré n'est ni propre ni compatissant. Enchaîné et hissé un animal ne sont pas des actes autorisés et ne correspondent en rien à la façon casher de traiter les animaux ( je vous parle du mec qui lui jette du sang au museau avec sa chaussure ou pas ?). Dans de telles pratiques, la mort n'est ni rapide ni empathique comme le revendique la méthode casher.
Le veau
Les veaux sont arrachés à leur mère 2 jours après leur naissance, ils sont attachés par le cou et immobilisé pour empêcher leurs muscles de se développer. Ils reçoivent une nourriture liquide carencée en fer et son privés de litière, d'eau et de lumière. Ils sont abattus après avoir passer 4 mois à subir cette misérable existence.
Le porc
Dans les fermes industrielles, les truies sont des machines à reproduire, elles sont continuellement maintenues enceintes par insémination artificielle. Les grandes usines de porcs fabriquent selon leur propre terme entre 50 000 et 100 000 porcs par an chacune.
Conditions des entreprises porcines
Porcelets plein de mouches, truies dans des cages où ils rentrent à peine qui s'appelent enclos de gestation, hernies et fractures, cannibalisme, fosse à déchets où on retrouve des porcelets qui meurent dans les fientes.
Ablation de la queue
En raison du manque d'espace et des conditions de vie stressantes, on procède à l'ablation de la queue pour que les porcs ne se l'arrachent pas mutuellement avec leurs dents. Cette acte est pratiqué sans anesthésie.
Le taillage des oreilles
Acte également effectué sans anesthésie
Rognage des dents
Sans anesthésie
La castration
Sans analgésique ni anesthésie et permettra soit disant d'obtenir une viande plus grasse.
Bâton électrique
Les aiguillons électriques servent à faciliter le maniement des bêtes
L'électrocution
Autre méthode d'abattage. On met un collier autour du cou du cochon et il tombe.
L'égorgement
Méthode la moins chère
L'ébouillantage et l'épilation
Une fois égorgés, les porcs sont enchaînés, suspendus à un crochet et plongés dans des cuves d'eau bouillante pour leur enlever les poils. Beaucoup d'entre eux se débattent encore lors de l'échaudage quand ils sont immergés la tête la première dans les cuves pour y être noyés.
La volaille
Les américains consomment actuellement autant de poulets en une seule journée qu'ils n'en mangeaient en une année en 1930. A l'heure actuelle, les plus grands éleveurs de poulets abattent 8,5 millions d'oiseaux chaque semaine.
Le débecquage
Il empêche les coup de becs et le cannibalisme chez les poulets traumatisés d'être entassés dans des hangars surpeuplés où il leur est impossible d'établir un ordre social. De nos jours, cette mutilation des poussins s'effectue de façon très rapide, à une cadence de 15 oiseaux par minute. A ce rythme, la température et le tranchant de la lame varient, ce qui occasionne des coupes imprécises provoquant de graves blessures aux poussins.
Les conditions de vie
Entre 60 000 et 90 000 poulets peuvent être entassés dans un seul bâtiment. La souffrance endurée par ces animaux est permanente, c'est une forme d'existence. Malgré que leur bec soit amputé, ils cherchent à se donner des coups les uns les autres.
Les poules vivent dans des hangars de ponte où elles sont enfermées en surnombre dans ce que l'on appelle des cages de batterie. Empilées les unes sur les autres. Grand nombre d'entre elles perdent leurs plumes et se blessent à cause du frottement aux barreaux métalliques de leurs cages. Entassées au maximum, elles ne peuvent ni déplier leurs ailes ni assouvir leurs besoins les plus élémentaires.
Le transport
Pendant le transport, tous les animaux souffrent et beaucoup meurent. Ils étouffent lorsque les cages bondées, chargées sans aucune précaution sont empilées les unes sur les autres.
L'abattage
Enclos de pendaison où des ouvriers écrasent les poulets pour les tuer
Les poulets et dindes sont tués de différentes façons. Certains sont matraqués à mort quand d'autres ont la tête tranchée. Mais la plupart finissent sur les chaînes d'abattage des fermes industrielles. Suspendus la tête à l'envers sur un rail, ils ont la gorge tranchée et ils saignent jusqu'à en mourir. D'autres sont maintenus la tête à l'envers dans des tubes pour les immobiliser pendant qu'ils saignent en mourant lentement.
Si les abattoirs avaient des vitres, ne serions-nous pas tous végétariens ?
Mais les abattoirs n'ont pas de vitres. Les conditions d'abattage ne sont pas visibles ce qui permet de nier le processus, de s'assurer que nous verrons rien même si nous voulons le voir. Mais qui voudrait voir ça ?
Cochon frappé avec une barre.
Il y a plus de 100 ans, Hemerson avait fait l'observation suivante : " Vous avez dîné et bien que l'abattoir ait été soigneusement caché dans un lieu suffisamment éloigné, vous êtes complices "
Les poissons
Pour ceux qui pensent qu'il est plus sain de manger du poisson que des animaux terrestres, réfléchissez aux quantités de déchets irrécupérables et aux sédiments contaminés déversés dans l'océan. Les industries nucléaires, chimiques et pétrolières en font très peu pour la protection des milieux marins. Depuis toujours, les fonds marins ont été une solution commode pour se débarrasser des déchets indésirables.
La pêche commerciale
La pêche industrielle a atteint des proportions titanesques. Les pêcheurs utilisent d'immenses chalutier-usines de la taille d'un stade et des appareils électroniques à la pointe de la technologie pour pister et attraper le poisson. Des filets gigantesques s'étendent sur la surface de l'océan, balayant tout sur leur passage. Ces chalutiers avec notre appétit grandissant pour le poisson vident les océans de leurs ressources à une vitesse alarmante. déjà 13 des 17 plus grandes pêcheries du monde sont épuisées ou sur le déclin. Les 4 autres sont à pleine capacité ou surexploitées.
Les maladies
L’épidémie de pfiesteria, un micro-organisme 10 fois plus toxique que le cyanure s'est développé dans des millions de litres d'excréments et d'urine de porcs. Qui ont ensuite été déversés dans les rivières, les lacs et les océans, transformant leurs écosystèmes en lisier débordant, ce qui révèle une situation extrêmement préoccupante. Menaçant la vie humaine et marine, la pfiesteria a tué plus d'1 milliard de poissons. C'est le plus grand nombre jamais enregistré dans le sud-est. Des traces de pfiesteria ont été découvertes depuis Long Island jusqu'aux côtes de la Floride, à plus de 1 500 km de distance. En réalité, cette contamination par les eaux représente l'une des pires épidémies provoquée par un micro-organisme virulent de toute l'histoire des Etats-Unis. Il correspond à un danger biologique de niveau 3. Le virus Ebola est de niveau 4 et le SIDA de niveau 2 selon le center of disease control. La mutation de ce microbe est la conséquence directe de notre consommation massive d'animaux, surtout de porcs. Lorsque les porcheries engraissent des millions de porcs, le gras rentre d'un côté et les excréments ressortent de l'autre. Ces excréments se retrouvent dans les océans et dans nos systèmes d'approvisionnement en eau , contaminant les poissons qui y vivent et aussi ceux qui s'en nourrissent.
La pêche à la baleine
Bien que la commission internationale ait interdit la pêche commerciale à la baleine en 1985, plusieurs pays continuent de tuer les baleines pour leur soi disant viande exotique. Ils utilisent des harpons, des armes à feu, des crochets et même des explosifs. Ou bien ils les attirent vers des baies où la pêche est autorisée, où elles viendront s'échouer et seront tuées avec des couteaux dans les bas fonds.
Les dauphins
Chaque hiver, entre octobre et mars, des millions de dauphins sont encerclés et brutalement massacrés dans des petites villes japonaises. Les sonars interfèrent avec les ondes émises par les dauphins. Désorientés et pris au piège dans des filets, les dauphins paniquent. Les pêcheurs entaillent souvent quelques dauphins avec une lance ou un couteau car les dauphins n'abandonnent jamais un membre de leur famille qui est blessé. Les mères et les bébés crient de détresse quand ils sont séparés puis ils sont hissés et emportés avant d'être sauvagement tailladés à mort. Les dauphins sont des êtres inoffensifs et innocents, ils ne méritent pas cela. Dauphin tiré par un camion puis égorgé vivant
Ils gisent à terre mutilés et démunis et se débattent en vain sur un sol en ciment pendant qu'on les découpe à la machette et qu'on les laisse lentement agoniser. Pris de convulsions, ils se tordent de douleur dans l'agonie devant des écoliers qui passent dans l'indifférence. Ces images de massacre et ces eaux ensanglantées montrent bien que le gouvernement japonais n'a aucun respect pour la préservation des océans de notre planète. Leur méthode de pêche inhumaine viole souvent les lois, conventions et traités internationaux crées pour empêcher la surexploitation des océans et des créatures qui les habitent. La viande de dauphins sera vendue dans les marchés et les restaurants souvent faussement étiquetée comme étant de la baleine.
Comme si la cruauté envers les animaux de boucherie ne suffisait pas, nous avons aussi trouvé des moyens pour les utiliser pour fabriquer nos vêtements. Vestes, chaussures, ceintures, gants, pantalons, porte-feuilles, sac à main etc. On peut donc maintenant se demander d'où viennent nos vêtements.
Les images ne représentent pas des cas isolés mais plutôt les normes de l'industrie en ce qui concerne l'élevage des animaux pour la compagnie, l'alimentation, l'habillement, le divertissement et la recherche. Pour public averti seulement.
Les trois étapes de la vérité :
1- Le ridicule
2- La vive opposition
3- L'acceptation
Terrien,•ienne n. Habitant, habitante de la Terre
Puisque nous habitons tous sur Terre, nous sommes donc tous considérés comme terriens.
Le terme terrien ne sous-entend aucune notion de sexisme, racisme ou spécisme. Il inclut chacun de nous à sang froid ou chaud, mammifères, vertébrés ou invertébrés, oiseaux, reptiles, amphibiens, poissons et humains également. Les humains, qui ne sont donc pas l'unique espèce sur la planète, partagent ce monde avec des millions d'autres créatures vivantes qui évoluent toutes ensembles pourtant c'est le terrien humain qui a tendance à dominer la Terre, en traitant souvent les autres êtres vivants comme de simples objets. Voilà ce que signifie le mot spécisme. Par analogie avec le racisme et le sexisme, le terme spécisme est un préjugé ou une position en faveur des membres de sa propre espèce au détriment de membres d'autres espèces. Si un être souffre, il ne peut y avoir de justification morale pour refuser de prendre en considération cette souffrance quelque soit la nature de cet être, le principe d'égalité veut que sa souffrance soit prise en compte de manière identique face à la même souffrance de n'importe quelle autre créature.
Dessins de personnes noires attachées par des chaînes, images de ku klux klan, rassemblement à Nuremberg 1929, Hitler qui fait un discours
Les racistes brisent le principe d'égalité en privilégiant les intérêts des membres de leur propre race dès lors que les intérêts entre en conflit avec ceux des membres d'une autre race.
Images des suffragettes 1920
Les sexistes violent le principe d'égalité en favorisant les intérêts de leur propre sexe.
De même, les spécistes permettent aux intérêts de leur propre espèce de prévaloir sur les intérêts les plus légitimes de membres d'autres espèces.
Images de cochons en cage
A chaque fois on retrouve le même scénario alors qu'entre humain, nous reconnaissons l'impératif moral du respect. Chaque humain est une personne et non une chose. Des traitements moralement irrespectueux se produisent lorsque ceux qui dominent,dans une relation de pouvoir, traitent les plus faibles comme s'ils étaient de simples objets. Le violeur agit ainsi envers sa victime, le pédophile envers l'enfant abusé, le maître envers l'esclave. Dans chacun de ces cas, les humains qui ont du pouvoir exploitent ceux qui n'en ont pas. Ce schéma pourrait- il s'appliquer à la façon dont les humains traitent les animaux ou les autres terriens ? Un homme lance une brique sur la tête d'un porc allongé au sol.
Il y a évidemment des différences car les humains et les animaux ne sont pas identiques en tout point. Mais la question de la similitude revête une autre visage. Bien sûr les animaux n'éprouvent pas les mêmes désirs que nous éprouvons en tant qu'humain. Bien sûr, ils n'appréhendent pas tous ce que nous appréhendons. Pourtant les humains et les animaux partagent certains besoins en commun et comprennent certaines des mêmes choses. La nécessité de manger, de boire, de s'abriter et de rechercher de la compagnie, d'avoir une liberté de mouvement et d'éviter la douleur. Pour ce qui est de la compréhension, comme les humains, beaucoup d'animaux comprennent le monde dans lequel ils vivent et évoluent, dans le cas contraire, ils ne pourraient pas survivre. Donc malgré de nombreuses différences, il existe des similitudes. Comme nous ces animaux incarnent le mystère et le miracle de la conscience. Comme nous, ils ne sont pas seulement dans le monde, ils sont conscients du monde.
Comme nous, ils sont les centres psychologiques d'une vie qui leur appartient à part entière. En regard de ces principes fondamenteux, les humains s'apparentent aux cochons, aux vaches, aux poules et aux dindes. Qu'attendent ces animaux de nous ? Comment devons-nous moralement les traiter ? Pour répondre à ces questions, il faut reconnaître notre parité psychologique avec eux.
Le film qui va suivre démontre en 5 points comment les animaux en sont arrivés à servir l'humanité. si jamais nous l'oublions.
Image d'un mouton avec écrit : " Je vous nourrirai et vous vêtirai"
Le lauréat du prix Nobel de littérature Isaac Bachevis Singer ( 1904-1991) a écrit dans son best-seller "ennemis une histoire d'amour "
"Chaque fois qu'Herman assistait à l'abattage des animaux et des poissons, il lui vint toujours la même pensée : dans leur comportement envers les autres créatures, tous les hommes sont des nazis. L'arrogance avec laquelle l'homme traite les autres espèces comme bon lui semble, exemplifie les théories racistes les plus extrêmes. Le principe selon lequel la loi du plus fort est toujours la meilleure. "
Cette comparaison avec l'holocauste est à la fois intentionnelle et évidente. Un groupe d'être vivants subit l'oppression infligée par un autre. Bien que certains argumenteront qu'il n'y a pas de comparaison possible entre la souffrance des animaux et celle endurée par les juifs et les esclaves. Il y a en réalité un parallèle ; Et pour les prisonniers et les victimes de ce massacre de masse, leur holocauste est loin d'être terminé.
Dans son livre "Une maison au bout du monde", l'auteur Henry Beston a écrit :" Il nous faut une autre conception des animaux, plus juste et peut-être plus mystique " Éloigné de la nature universelle et évoluant dans la complexité, l'homme civilisé observe les créatures à travers le prisme de son cerveau, il y voit une plume agrandie et toute l'image est déformée. Nous traitons avec condescendance leur état inachevé, leur tragique destin d'avoir hérité d'une forme de vie inférieure à la nôtre. C'est là que nous commettons une erreur, une grave erreur. Car l'animal ne devrait pas être jugé par rapport à l'homme. Dans un monde plus ancien et plus accompli que le nôtre, ils se déplacent dans leur forme complète et achevée, dotés de prolongement de sens que nous avons perdu ou bien jamais atteint. Ils entendent des voix que nous n'entendront jamais. Ils ne sont ni nos frères, ni nos subalternes. Ils représentent d'autres nations, prises avec nous dans le filet de la vie et du temps, compagnons prisonniers de la splendeur et des tourments de la Terre.
Première partie : les animaux de compagnie
Pour la plus grande partie d'entre nous, notre relation avec les animaux commence par la possession d'un ou plusieurs animaux de compagnie . Mais d'où viennent nos animaux familiers ?
Bien sûr c'est comme compagnon que les animaux servent l'homme d'une façon évidente, la plupart des animaux de compagnie proviennent d'un éleveur
Les éleveurs
Pourtant les éleveurs ne sont pas tous des professionnels, en réalité, dans cette profession, n'importe qui peut devenir éleveur.
Les animaleries et usines à chiots
Les usines à chiots fournissent la majorité des animaleries, qui ne savent pas toujours que leurs animaux proviennent de tels endroits. Les usines à chiots sont des entreprises commerciales à petit budget qui élèvent des chiens pour les vendre à des animaleries et à d'autres acheteurs. Leurs installations se trouvent souvent dans des arrières cours où les animaux y sont élevés en surnombre dans des conditions d'hygiène répugnantes, privés de soins vétérinaires et de socialisation. Ces chiots en grandissant développent souvent des problèmes physiques et psychologiques.
Les animaux errants
Les chiens errants, pour ceux qui ont de la chance, seront recueillis et amenés à un refuge ou une fourrière où ils pourront espérer trouver un nouveau foyer. On estime que 25 millions d'animaux sont abandonnés chaque année et 27% d'entre eux sont des chiens de pure race. Parmi ces 25 millions d'animaux sans abris, environ 9 millions meurent dans les rues de maladie, de faim, de froid, de blessures ou à cause d'autres dangers liés à la vie de rue. Beaucoup d'autres sont errants dont certains certainement jetés à la rue par leur propre maître. Les 16 millions restants meurent dans les refuges ou les fourrières qui n'ont plus de place pour les garder et sont obligés de les euthanasier. Forcés de constater que malheureusement, près de 50 % des animaux sont amenés dans les refuges par leurs propriétaires. De nombreuses personnes déclarent ne pas vouloir visiter les refuges car ils trouvent que se sont des endroits trop déprimants. Mais la raison pour laquelle des animaux se retrouvent dans ces endroits tristes et surpeuplés, parce que les gens refusent de faire stériliser leurs animaux de compagnie. Certains propriétaires d'animaux, surtout des hommes, se persuadent pour on ne sait quelle raison que faire castrer un animal revient à émasculer son maître ou peut-être veulent-ils que leurs enfants puissent un jour assister au miracle de la vie pour ainsi dire. Dans les deux cas, ce genre de personnes contribuent sans le savoir à l'euthanasie de plus de 60 000 animaux par jour.
L'euthanasie
Définie comme l'acte de tuer sans douleur pour abréger des souffrances consiste habituellement pour les chiens en une injection dans une patte et parfois dans l'estomac pour les chats. C'est une technique rapide et sans douleur pour les animaux et de loin la plus empathique. Mais ce n'est pas toujours la plus économique. En raison de l'augmentation du nombre d'euthanasie dans les refuges et la demande croissante de médicaments tels que l'acide barbiturique, certains refuges pour des raisons financières sont contraints d'utiliser des chambres à gaz.
Les chambres à gaz
Dans une chambre à gaz, les animaux sont entassés les uns sur les autres et peuvent agoniser pendant 20 minutes avant de mourir. C'est de loin la méthode la moins compatissante, la plus traumatisante et la plus douloureuse mais c'est aussi la plus économique. Peut-être qu'une des questions cruciales que nous devrions nous poser concernant nos animaux de compagnie est : Peut-on faire d'eux nos compagnons tout en comblant leurs besoins ? Est-ce que nous agissons dans leur intérêt ? Ou est-ce que nous les exploitons ?
La réponse à ces questions dépendra probablement de l'attitude des maîtres et de leur capacité à offrir un environnement adapté à ces animaux.
Empoisonnement de chiens au cyanure, surpopulation d'animaux errants en Turquie et homme qui tire avec un fusil sur un chien, chien écrasé dans un camion poubelle
La plupart des humains sont spécistes. Ce film montre que les êtres humains ordinaires et pas seulement quelques humains cruels et sans cœur mais la grande majorité des gens participe activement, donnent leur accord et permettent que leurs impôts financent des pratiques qui impliquent le sacrifice des intérêts les plus fondamentaux de membres d'autres espèces pour satisfaire les intérêts les plus futiles de notre propre espèce. L'espoir pour les animaux de demain réside dans une culture humaine qui nous apprenne à ressentir au-delà de nous-même, nous devons apprendre l'empathie, nous devons apprendre à nous mettre à la place d'un être animal et réaliser que sa vie a de l'importance car il est lui même un être vivant .
Deuxième partie : La nourriture
Ce qui se passe dans les abattoirs est une variation sur le thème de l'exploitation des faibles par les plus forts. Plus de 10 000 fois par minute, ce qui représente 6 milliards de fois par an rien qu'aux Etats-Unis, ont prend la vie des animaux pour la boucherie. Poussés dans le pouvoir absolu, les êtres humains décident de quand ces animaux vont mourir, où ils vont mourir et de quelle façon. Les intérêts de ces animaux n'entrent pas en ligne de compte dans le sort qui leur est réservé. Tuer un animal est en soi un acte perturbant. On dit souvent que si nous devions nous-même tuer pour manger, nous serions tous végétariens. Evidemment, peu de gens visitent les abattoirs et les documentaires diffusant leurs pratiques sont très rarement diffusés à la télévision. Les gens s'imaginent que la viande qu'ils achètent provient d'un animal qui est mort sans souffrance mais ils ne veulent pas vraiment savoir. Et pourtant, tout ceux qui par leurs achats commandent le sacrifice d'un animal ne devraient pas ignorer les processus de production de la viande vendue dans le commerce. Cochons tués devant les autres d'un coup de pistolet électrique dans la tête et homme qui dit : "je t'ai eu", Chèvres égorgées la tête en bas et les pattes attachées
Alors ? D'où vient nôtre nourriture ?
Pour ceux qui consomment de la viande, voici ce que les animaux de boucherie doivent subir :
Les bovins
Le marquage
Pour les bovins, tous sont marqués, sur le visage par exemple,
L'écornage
Puis ils sont écornés sans anesthésie avec de grandes pinces
Le transport
Lors du transport, les animaux sont entassés les uns sur les autres dans des camions. Sur le trajet de l'abattoir, certains ne survivront pas à la chaleur, au froid, à l'épuisement, aux chocs traumatiques et aux conditions insalubres.
La traite
Les vaches laitières sont gardées enchaînées à leur stèle toute la journée, privées d'exercice. On leur injecte des pesticides et des antibiotiques pour augmenter leur production de lait. Les vaches laitières comme celle sur la vidéo, finissent par mourir d'épuisement. L'espérance de vie d'une vache est normalement de 20 ans mais les vaches laitières survivent au maximum 4 ans. Leur viande est ensuite commercialisée dans les fast-foods .
La viande
Dans l'abattoir en exemple, le bétail est décorné puis conduit dans un bouvril
Les projectiles captifs
Le pistolet d'abattage conçus pour assommer les animaux sans qu'ils souffrent envoie un projectile en acier propulser par air comprimé ou une balle à blanc directement dans la cervelle de l'animal.
La saignée
Bien que différentes méthodes d'abattage soient pratiquées, dans cet abattoir du Massachusetts, l'animal est suspendu pour qu'on lui tranche la gorge. Le sang est conservé car il sera également utilisé. Cet animal a reçu un projectile en pleine tête censé l'avoir rendu inconscient mais il est toujours conscient. Ce n'est pas une espèce isolé. Parfois, même après avoir été vidés de leur sang, ils sont toujours en vie lorqu'ils arrivent vers le convoyeur pour être coupé en morceaux.
Les boîtes d'étourdissement
Ils se débattent dans la boîte, prennent un projectile dans la tête, ils s'effondrent puis une plaque tournante les poussent vers la suite.
L'abattage casher
Exemple du plus grand abattoir de viande casher des Etats-Unis. Casher signifie conforme en hébreu, il désigne la méthode la plus pure possible. Les lois de l'abattage casher exigent que l'animal souffre le moins possible. L'utilisation d'aiguillons électriques sur un animal immobilisé est interdite ( je vous laisse deviner comment l'animal vient de mourir) Shekaita- abattage rituel. Retourné un animal terrorisé pour en faciliter l'abattage est également interdit ( Encore une devinette pour vous...). La position à l'envers force l'animal à inspirer ou expirer du sang après l'incision. Arracher la trachée et l’œsophage au travers de la gorge constitue également un autre grand délit d'infraction car on ne peut toucher un animal casher qu'après l'avoir vidé de son sang.( Il semble y avoir beaucoup de personnes dissidentes dans cet abattoir). Si ce rite consiste à jeter un animal vivant qui se débat encore sur une glissière en métal et un sol inondé de sang, trachée, gosier ballant, alors ce sacrifice sacré n'est ni propre ni compatissant. Enchaîné et hissé un animal ne sont pas des actes autorisés et ne correspondent en rien à la façon casher de traiter les animaux ( je vous parle du mec qui lui jette du sang au museau avec sa chaussure ou pas ?). Dans de telles pratiques, la mort n'est ni rapide ni empathique comme le revendique la méthode casher.
Le veau
Les veaux sont arrachés à leur mère 2 jours après leur naissance, ils sont attachés par le cou et immobilisé pour empêcher leurs muscles de se développer. Ils reçoivent une nourriture liquide carencée en fer et son privés de litière, d'eau et de lumière. Ils sont abattus après avoir passer 4 mois à subir cette misérable existence.
Le porc
Dans les fermes industrielles, les truies sont des machines à reproduire, elles sont continuellement maintenues enceintes par insémination artificielle. Les grandes usines de porcs fabriquent selon leur propre terme entre 50 000 et 100 000 porcs par an chacune.
Conditions des entreprises porcines
Porcelets plein de mouches, truies dans des cages où ils rentrent à peine qui s'appelent enclos de gestation, hernies et fractures, cannibalisme, fosse à déchets où on retrouve des porcelets qui meurent dans les fientes.
Ablation de la queue
En raison du manque d'espace et des conditions de vie stressantes, on procède à l'ablation de la queue pour que les porcs ne se l'arrachent pas mutuellement avec leurs dents. Cette acte est pratiqué sans anesthésie.
Le taillage des oreilles
Acte également effectué sans anesthésie
Rognage des dents
Sans anesthésie
La castration
Sans analgésique ni anesthésie et permettra soit disant d'obtenir une viande plus grasse.
Bâton électrique
Les aiguillons électriques servent à faciliter le maniement des bêtes
L'électrocution
Autre méthode d'abattage. On met un collier autour du cou du cochon et il tombe.
L'égorgement
Méthode la moins chère
L'ébouillantage et l'épilation
Une fois égorgés, les porcs sont enchaînés, suspendus à un crochet et plongés dans des cuves d'eau bouillante pour leur enlever les poils. Beaucoup d'entre eux se débattent encore lors de l'échaudage quand ils sont immergés la tête la première dans les cuves pour y être noyés.
La volaille
Les américains consomment actuellement autant de poulets en une seule journée qu'ils n'en mangeaient en une année en 1930. A l'heure actuelle, les plus grands éleveurs de poulets abattent 8,5 millions d'oiseaux chaque semaine.
Le débecquage
Il empêche les coup de becs et le cannibalisme chez les poulets traumatisés d'être entassés dans des hangars surpeuplés où il leur est impossible d'établir un ordre social. De nos jours, cette mutilation des poussins s'effectue de façon très rapide, à une cadence de 15 oiseaux par minute. A ce rythme, la température et le tranchant de la lame varient, ce qui occasionne des coupes imprécises provoquant de graves blessures aux poussins.
Les conditions de vie
Entre 60 000 et 90 000 poulets peuvent être entassés dans un seul bâtiment. La souffrance endurée par ces animaux est permanente, c'est une forme d'existence. Malgré que leur bec soit amputé, ils cherchent à se donner des coups les uns les autres.
Les poules vivent dans des hangars de ponte où elles sont enfermées en surnombre dans ce que l'on appelle des cages de batterie. Empilées les unes sur les autres. Grand nombre d'entre elles perdent leurs plumes et se blessent à cause du frottement aux barreaux métalliques de leurs cages. Entassées au maximum, elles ne peuvent ni déplier leurs ailes ni assouvir leurs besoins les plus élémentaires.
Le transport
Pendant le transport, tous les animaux souffrent et beaucoup meurent. Ils étouffent lorsque les cages bondées, chargées sans aucune précaution sont empilées les unes sur les autres.
L'abattage
Enclos de pendaison où des ouvriers écrasent les poulets pour les tuer
Les poulets et dindes sont tués de différentes façons. Certains sont matraqués à mort quand d'autres ont la tête tranchée. Mais la plupart finissent sur les chaînes d'abattage des fermes industrielles. Suspendus la tête à l'envers sur un rail, ils ont la gorge tranchée et ils saignent jusqu'à en mourir. D'autres sont maintenus la tête à l'envers dans des tubes pour les immobiliser pendant qu'ils saignent en mourant lentement.
Si les abattoirs avaient des vitres, ne serions-nous pas tous végétariens ?
Mais les abattoirs n'ont pas de vitres. Les conditions d'abattage ne sont pas visibles ce qui permet de nier le processus, de s'assurer que nous verrons rien même si nous voulons le voir. Mais qui voudrait voir ça ?
Cochon frappé avec une barre.
Il y a plus de 100 ans, Hemerson avait fait l'observation suivante : " Vous avez dîné et bien que l'abattoir ait été soigneusement caché dans un lieu suffisamment éloigné, vous êtes complices "
Les poissons
Pour ceux qui pensent qu'il est plus sain de manger du poisson que des animaux terrestres, réfléchissez aux quantités de déchets irrécupérables et aux sédiments contaminés déversés dans l'océan. Les industries nucléaires, chimiques et pétrolières en font très peu pour la protection des milieux marins. Depuis toujours, les fonds marins ont été une solution commode pour se débarrasser des déchets indésirables.
La pêche commerciale
La pêche industrielle a atteint des proportions titanesques. Les pêcheurs utilisent d'immenses chalutier-usines de la taille d'un stade et des appareils électroniques à la pointe de la technologie pour pister et attraper le poisson. Des filets gigantesques s'étendent sur la surface de l'océan, balayant tout sur leur passage. Ces chalutiers avec notre appétit grandissant pour le poisson vident les océans de leurs ressources à une vitesse alarmante. déjà 13 des 17 plus grandes pêcheries du monde sont épuisées ou sur le déclin. Les 4 autres sont à pleine capacité ou surexploitées.
Les maladies
L’épidémie de pfiesteria, un micro-organisme 10 fois plus toxique que le cyanure s'est développé dans des millions de litres d'excréments et d'urine de porcs. Qui ont ensuite été déversés dans les rivières, les lacs et les océans, transformant leurs écosystèmes en lisier débordant, ce qui révèle une situation extrêmement préoccupante. Menaçant la vie humaine et marine, la pfiesteria a tué plus d'1 milliard de poissons. C'est le plus grand nombre jamais enregistré dans le sud-est. Des traces de pfiesteria ont été découvertes depuis Long Island jusqu'aux côtes de la Floride, à plus de 1 500 km de distance. En réalité, cette contamination par les eaux représente l'une des pires épidémies provoquée par un micro-organisme virulent de toute l'histoire des Etats-Unis. Il correspond à un danger biologique de niveau 3. Le virus Ebola est de niveau 4 et le SIDA de niveau 2 selon le center of disease control. La mutation de ce microbe est la conséquence directe de notre consommation massive d'animaux, surtout de porcs. Lorsque les porcheries engraissent des millions de porcs, le gras rentre d'un côté et les excréments ressortent de l'autre. Ces excréments se retrouvent dans les océans et dans nos systèmes d'approvisionnement en eau , contaminant les poissons qui y vivent et aussi ceux qui s'en nourrissent.
La pêche à la baleine
Bien que la commission internationale ait interdit la pêche commerciale à la baleine en 1985, plusieurs pays continuent de tuer les baleines pour leur soi disant viande exotique. Ils utilisent des harpons, des armes à feu, des crochets et même des explosifs. Ou bien ils les attirent vers des baies où la pêche est autorisée, où elles viendront s'échouer et seront tuées avec des couteaux dans les bas fonds.
Les dauphins
Chaque hiver, entre octobre et mars, des millions de dauphins sont encerclés et brutalement massacrés dans des petites villes japonaises. Les sonars interfèrent avec les ondes émises par les dauphins. Désorientés et pris au piège dans des filets, les dauphins paniquent. Les pêcheurs entaillent souvent quelques dauphins avec une lance ou un couteau car les dauphins n'abandonnent jamais un membre de leur famille qui est blessé. Les mères et les bébés crient de détresse quand ils sont séparés puis ils sont hissés et emportés avant d'être sauvagement tailladés à mort. Les dauphins sont des êtres inoffensifs et innocents, ils ne méritent pas cela. Dauphin tiré par un camion puis égorgé vivant
Ils gisent à terre mutilés et démunis et se débattent en vain sur un sol en ciment pendant qu'on les découpe à la machette et qu'on les laisse lentement agoniser. Pris de convulsions, ils se tordent de douleur dans l'agonie devant des écoliers qui passent dans l'indifférence. Ces images de massacre et ces eaux ensanglantées montrent bien que le gouvernement japonais n'a aucun respect pour la préservation des océans de notre planète. Leur méthode de pêche inhumaine viole souvent les lois, conventions et traités internationaux crées pour empêcher la surexploitation des océans et des créatures qui les habitent. La viande de dauphins sera vendue dans les marchés et les restaurants souvent faussement étiquetée comme étant de la baleine.
Comme si la cruauté envers les animaux de boucherie ne suffisait pas, nous avons aussi trouvé des moyens pour les utiliser pour fabriquer nos vêtements. Vestes, chaussures, ceintures, gants, pantalons, porte-feuilles, sac à main etc. On peut donc maintenant se demander d'où viennent nos vêtements.
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